28 avril 2006

Une fin d'avril albinienne





La complainte de la poupée russe !

Oh lala ! Quelle misère !!!
Le petit culbuto que je suis en a marre du temps.


Je voudrais me promener avec Bidou le long des étangs du parc des sports. Songer sereinement au futur.
Je voudrais m'asseoir sur un banc, à l'ombre d'un saule pleureur et plonger toutes mes pensées dans un roman qui m'emmènerait là où je n'irai pas avant longtemps, c'est à dire un peu partout, loin de moi et de mon esprit.

Je voudrais oublier mes lombaires, abandonner mon vesseau juste pour quelques heures.
J'occupe trop l'espace de mon espace et je me sens trop dans l'espace de tous. Je me sens trop dans ma ligne de mire !!! Je n'arrive pas oublier que j'ai un corps. Je suis trop moi !

Le pussah n'en peut plus ! il est las de jouer les bouddha étendus sur le flanc ! Les séries de l'après-midi sont de mauvais anesthésiants.

Il est 13h30, M6 vomit sa pub. Je sens que je sombre déjà.
Je me demande si je ne vais pas charger ma ceinture pour le dos et tenter quelques photos si le soleil se prête au jeu.

26 avril 2006

D'aubigny à Bourges ...

Bah oui, la Route Jacques Coeur, ce n'est pas toujours la joie... Je ne vais pas vous mentir...
Mais l'important n'est pas le chemin, l'important c'est où l'on va.


Jetons un oeil sur ....

L'autre Glennere
********************************
Le blog de Julien
******************************

24 avril 2006

C'est beau, non?

Vernissage du 21 avril 2006 au Bien Aller


Le vernissage s'est très bien passé. Les oeuvre de L'artiste Sébastien Chaillou, toujours hautes en couleur, vont animer les murs du Bien Aller encore de nombreuses semaines.
Venez les admirer de plus près!


Aubigny, rue des Dames

Architecture typiquement Albinienne

Un Saké au WASABI


Bon, soyez ouverts !
Allez au Wasabi à Bourges et découvrez les joies du sushi et le plaisir du sashimi.
Testez la Fleur de thé et régalez-vous des brochettes de viande ou de poisson (cuit) à la japonaise.


N'ayez pas l'esprit étroit et montrez que le berrichon s'ouvre aux autres cultures culinaires! Pas de regard suspicieux !


Lancez-vous !!!

faites comme Karine et Eric : testez le Saké sucré/chauffé et tentez de le garder en bouche 45 secondes avant de l'avaler.


On voit que certains ont plus de bouteille que d'autres... ça donne des frissons hein, Karine ?

13 avril 2006

A paris au printemps

Ce que je vois du 40ème étage de ma Tour







Le Sacré Coeur, Les Champs Elysées et son Arc de Triomphe enfin la Tour Effeil avec le Bois de Boulogne... C'est un peu brumeux ? Non pas du tout. C'est la polution qui se profile sous les nuages.

11 avril 2006

Happy Birthday Sexy Boy !!!!


Côteaux du Giennois

Sur ces petits pans de terre face à la Loire qui passe à Assay, on plante des vignes pour produire du "Côteaux du Giennois"


Ce petit vin sans prétention se cultive sur les départements de la Nièvre et du Loiret sur un sol siliceux ou calcaire.
Le "Coteaux du Giennois" est cultivé sur Beaulieu, Bonny, Gien, Briare, Ousson, Thou, Alligny,La-Celle-sur-Loire, Cosne-Cours-sur-Loire, Myennes, Neuvy, Pougny, Saint-Loupand Saint-Père ...
En l'occurrence, la photo ci-dessous montre des côteaux d'Ousson


Assay, Beaulieu sur Loire (45)

Ma mère, ma grand-mère et leurs ancêtres sont originaires du Berry dans le Val de Loire. Ma mère et ma grand-mère sont plus exactement nées à Assay, petit hameau rattaché à la commune de Beaulieu-sur-Loire.
De nombreux membres de ma famille maternelle y vivent encore.

Il y a deux ou trois semaines, nous avons fait une ballade jusqu’au bord de la Loire, comme nous en avons toujours fait depuis que je suis toute petite.
Je me souviens de ces années passées à Assay. J’y ai même séjourné dès l’âge de 6 mois, puis à l’âge de trois ans et enfin du CP au CE2. Même après ces longues périodes, j’y retournais chaque soir en revenant du collège, j’y dormais le week-end aussi souvent que possible et j’y passais la plupart de mes vacances scolaires jusqu’à mes 16 ans environ.

J’ai aujourd’hui 35 ans bien tapés et j’y vais tous les mois en moyenne.

Autant vous dire que je connais bien mon village, pourtant je le reconnais de moins en moins. Les haies sont peu à peu arrachées, les petits chemins engloutis dans les terrains pétris par les roues de tracteurs, les chênes coupés, arrachés.
Assay est une jeune femme digne et chaste que l’on met à nue sous les yeux de tous.
Il y a un château à Assay, le château des Stutt aussi propriétaires du château de Tracy. (Généalogie de la maison de Stutt : marquis de Solminiac, comtes d'Assay, marquis de Tracy…)

Je crois me souvenir qu’Henri Viard (écrivain) a longtemps vécu dans ce château comme locataire. Sa charmante compagne (ou épouse) nous laissait visiter les pièces. Mes camarades, ma cousine et moi aimions beaucoup ça et y retournions assez souvent. D’ailleurs je me demande comment elle faisait pour être aussi patiente avec nous. Nous étions effectivement toute une bande de petites pécores aux bottes crottées.
Nous passions notre temps à courir dans les champs, à grimper aux arbres, à jouer avec des chevreaux, des veaux dans les étables ou des petits lapins dans leurs clapiers. Un autre de nos jeux favoris : piétiner les bottes de foin dans les greniers, celles-là même qui devaient nourrir les bêtes tout l’hiver, pour en faire des cabanes. L’inconscience nous empêchait d’imaginer que ces cathédrales de paille pouvaient s’écrouler sur nos frêles dos. Nous avions entre 7 et 10 ans et nous faufilions sous des tunnels de meules sans aucune crainte.

Alors, lorsque Petit Pierre, légitimement excédé par nos bêtises nous chassait du bout de sa fourche, nous finissions par garer nos vélos près du pigeonnier et chargions le château pour annexer les lieux le temps d’une visite guidée par un sourire accueillant.

Aujourd’hui, c’est Henri Viard qui a été chassé à coups de fourche par le nouveau propriétaire du château (gendre de...). Le château est encerclé de taule ondulée verte et reste ainsi inaccessible, même au regard. Je suis même presque persuadée qu’il n’a pas été ouvert lors des journées du patrimoine.

Le château de mon enfance est balafré, séquestré dans ses propres remparts. Il n'a même plus le droit d'être vu de loin. Il porte la Bourka.

Le pire, c’est que de pauvres chevaux mal nourris et à la merci des intempéries dans un champ meurtrissent encore plus l’image de l’édifice.

Certes le châtelain ne possède pas ces animaux qui sont à des agriculteurs peu scrupuleux, sans aucun respect de la terre et du patrimoine. Ces hommes, dont je tairai le nom, détruisent les haies abritant les oiseaux et les rongeurs, construisent des hangars en taule, campent des mobiles homes au milieu des terrains, battent les animaux et insultent les passants. Le profit est leur seul credo, la mauvaise piquette coule dans leurs veines. Ils n’ont que faire des autres habitants du hameau, ils n’ont que faire de l’environnement.

Les promenades de mon enfance ont aujourd’hui un goût bien amer. Les chemins de terre sur lesquels les arbres nous faisaient la révérence sont devenus des routes de calcaire dépourvues de verdure. La nature foisonnante a cédé le terrain au décor tristement dépouillé d'une nouvelle époque ère que je ne comprends pas.

Les violettes printanières d'Assay (45)

"L'amour est un bouquet de violettes. L'amour est plus doux que ces fleurettes. Quand le bonheur en passant vous fait signe et s'arrête. Il faut lui prendre la main sans attendre à demain (...)"

Luis Mariano

10 avril 2006

Je suis navrée !

Ma vie est bien trop pauvre actuellement pour avoir quoi que ce soit à dire.



Je viens encore de passer un week end à Sury-Près-Léré, nichée au fond de mon lit, à dormir, regarder la télé et manger.
Non, non, non, je ne suis pas en dépression. Je suis lasse, lourde et inactive. Dieu merci, j'ai de bonnes raisons. Néanmoins j'ai hâte d'être à vendredi et de pouvoir mettre à nouveau le pied à Aubigny. La cité me manque.

Je reviendrai à Pâques et , espérons-le, à la Trinité.

Pâques, ou Pâque, est une fête religieuse chrétienne commémorant la résurrection de Jésus-Christ, le troisième jour après sa crucifixion le vendredi saint. C'est le jour le plus saint du calendrier chrétien. Il marque la fin du jeûne du Carême.
Pâque, de l’hébreu Pessah « passage », est le nom de la fête juive qui commémore la sortie d’Égypte.
Ce mot a servi à désigner la fête chrétienne car, d'après les Évangiles, c'est pendant cette fête juive (qui dure 7 jours) qu’eurent lieu la mort et la résurrection de Jésus. La forme "Pâque" est utilisée pour désigner cette fête dans les églises orthodoxes. Pour les autres églises, cette forme est vieillie.
en savoir plus sur Pâque(s)? cliquez là