30 novembre 2005

Dicton de Christelle

"C'est parce que la lumière se déplace plus vite que le son que certains ont
l'air brillant avant d'avoir l'air con"

24 novembre 2005

Three Times de Hou Hsiao Hsien

Bon... Les acteurs sont beaux, les images sont belles, la bande anonce est parfaite (on s'en serait contenté largement, d'ailleurs)...
Magali s'est endormie en 1911 et moi, je ne pensais qu'à manger une bonne soupe de ravioli en 2005 bien sûr !!! Je ne crois pas que ce film m'est apporté grand chose.
SiHou Hsiao Hsien n'est pas amoureux de son actrice Shu Qi, alors il sait très bien imiter la fascination pour son actrice, laissant pour compte le canon Chang Chen.
Personnellement, je trouve Shu Qi très belle, je l'avoue. Dieu merci sa beauté occupe un peu l'espace. J'ai plus passé mon temps à me demander si elle avait gonflé ses lèvres au collagène qu'à étudier les sentiments et émotions que Hou Hsiao Hsien cherchait à communiquer.
J'exagère un tout petit peu, c'est tout.

Connaissez-vous?


Connaissez-vous cette sensation ? Vous ètes assis et un flot de larmes vous renverse le coeur, les sanglots remontent du fond de la poitrine, gonflent vos jouent , débordent et innondent votre visage. C'est le genre de moment où on se dit , "Putain, mais merde, pourquoi ?!!!". On renifle un bon coup, on fait la liste des trucs qui ne vont pas trop, on s'essuie les pommettes d'un revers de la manche puis on se dit: "ça va passer..." en redressant la tête.
Et c'est vrai, ça va passer !
Cependant chaque particule de notre corps, chaque parcelle de notre peau, chaque morceau de notre chair ne tiennent pas compte de la pensée, ils se moquent de la vérité, du qui a tord, qui a raison. La matière bien terrestre est dans le "ici et maintenant". Cette matière freine des quatre fers bien que notre esprit, cette bête de somme, la tire vers l'avant du mieux qu'il le peut. Les deux se lasseront et un équilibre reviendra sans doute.
Mais en attendant on a mal. Toute douleur intense, aussi courte soit-elle est un supplice. Vous n'avez qu'à voir le nombre de personnes qui hésitent à aller chez le dentiste.

23 novembre 2005

Some days are better than others

Il y a vraiment des jours où on se sent plus dans le blues que d'autres. Je n'aime pas mes vagues à l'âme, ils sont potentiellement très nocifs.
Mais ce soir, je vais voir Three Times et demain, j'aurai une bonne raison d'écrire quelque chose sur ce bloody blog !
Un petit bisous à mon Eric et à mon Vanvan, comme ça, en passant, parce que ça me fait plaisir.

22 novembre 2005

L'amour selon Erich Fromm

l'amour immature dit : "je t'aime car j'ai besoin de toi" alors que l'amour mature dit: "j'ai besoin de toi parce que je t'aime".

Rolls Royce Versus 2CV

Petit déjeuner chez Eric


Samedi matin, j'ai pris mon petit déjeuner avec Eric et Sandrine, mes deux joyeux compagnons. Un bon thé au lait et une baguette viennoise aux pépites de chocolat de chez Fagret, la meilleure boulangerie d'Aubigny-sur-Nère. Monsieur et Madame Fagret allient savoir-faire, créativité et grandes qualités commerciales. En effet, Mme Fagret est vive, souriante, dynamique. La boulangerie regorge de petits pains déclinés, de feuilletés surprenants de chocolats alléchants.Pain à la farine de châtaigne, chausson aux poires et au chocolat, baguette aux céréales, des desserts chavirants... que sais-je encore? L'originalité n'écrase en rien le pain traditionnel ou la baguette croustillante.(Boulangerie Fagret - 7 r Prieuré 18700 AUBIGNY-SUR-NERE - 02 48 58 12 09)Le midi, Eric et moi avons laissé Sandrine devant Internet et sommes allés faire la tournée des "must" du samedi midi : La Bergerac et le Pub (et non l'inverse).

21 novembre 2005

19 novembre 2005 à Aubigny


Samedi matin, j'ai pris mon petit déjeuner avec Eric et Sandrine, mes deux joyeux compagnons. Un bon thé au lait et une baguette viennoise aux pépites de chocolat de chez Fagret, la meilleure boulangerie d'Aubigny-sur-Nère. Monsieur et Madame Fagret allient savoir-faire, créativité et grandes qualités commerciales. En effet, Mme Fagret est vive, souriante, dynamique. La boulangerie regorge de petits pains déclinés, de feuilletés surprenants de chocolats alléchants.


Pain à la farine de châtaigne, chausson aux poires et au chocolat, baguette aux céréales, des desserts chavirants... que sais-je encore? L'originalité n'écrase en rien le pain traditionnel ou la baguette croustillante.
(Boulangerie Fagret - 7 r Prieuré 18700 AUBIGNY-SUR-NERE - 02 48 58 12 09)
Le midi, Eric et moi avons laissé Sandrine devant Internet et sommes allés faire la tournée des "must" du samedi midi : La Bergerac et le Pub (et non l'inverse). C'est il fallait mieux goûter le Beaujolais nouveau et profiter des derniers rayons de ce soleil qui perse encore sous l'air de glace.

Ce fut aussi l'occasion de tester les sandwichs turcs. Mmmmm !!! Très très bon ! Petit pain coupé en deux et garni de fines lamelles de mouton, de salade verte et de tomates, le tout arrosé d'une sauce au yaourt. Et bien sûr il y a quelques frites pour la ligne !!!

L'après midi, j'ai revu Closer, un film avec Julia Roberts, Nathalie Portman et Jude Law. Je l'avais dèjà vu en Irlande, en DVD, et j'avais attribué la médiocrité de l'histoire à mes lacunes en anglais. Fort malheureusement, la version française ne m'a pas plus convaincu du bien fondé de cette réalisation cinématographique. En tout cas, Nathalie Portman est super bien foutue... Elle a des faux airs de Virginie Ledoyen, d'ailleurs...

Samedi soir, je suis allée dîner au Bien Aller avec Ma Pépette, mon Vanvan et mon Petit miel.
Je me suis régalée !!! 6 huîtres succulentes, un filet de boeuf avec une sauce au foie gras et ses petits légumes rissolés, puis une banane caramélisée dans sa coque. J'en salive encore !!!! Le tout arrosé d'un divin Mouton Cadet qui m'a fait tourner la tête et dire les pires âneries. Nous sommes restés au delà de la fermeture de l'établissement (qui avait d'ailleurs très bien tourné).

Dehors, il faisait un froid polaire qui nous a tous un peu ravigoté. A cette heure avancée de la nuit, les Rolls-Royce se fourvoyaient avec les 2 CV et Pépette piaffait pour savoir lequel des 3 star-académiciens allaient être expulsé du château.

17 novembre 2005

Lonesome Jim


Hier soir, je suis allée au MK2 quai de Seine (comme d'habitude) avec Magali pour vérifier que la bande annonce de Lonesome Jim était fidèle au contenu réel du film.
Nous n'avons pas été déçues.
Jim est un jeune homme de 27 ans qui est parti à New York avec des velleités d'écrivain finallement contrariées parune petite vie minable de promeneur de chiens. Il décide donc de retourner dans la petite ville où vivent ses parents, non sans réticence et desespoir... Un véritable anti-héro.

Si la médiocrité entache la vie de chacun des personnages d'une manière ou d'une autre, elle a pour bonne excuse de nous divertir. On attend à tout moment une réplique ou une réaction de Jim, son frère ou ses parents qui permettrait l'indulgence. Mais le scénariste veille à ne pas créer une histoire trop attendue, comme pour nous rappeler l'irraisonnable de l'affect, le manque de mansuétude qui habite les membres d'une même famille en dépit de l'amour que chacun se porte.
Il y a une dose d'humour, de cynisme très équilibrée qui permet de faire passer la pastille.
Ces personnages dépressifs gardent un aspect comique, même dans les situations les plus critiques.
Je ne regrette pas d'avoir vu ce film très attendrissant et réaliste.

CASTING
Casey Affleck

Liv Tyler
Mary Kay Place
Seymour Cassel
Kevin Corrigan
Jack Rovello
Mark Boone Jr.

16 novembre 2005

Dans le port d'Arklow

Bon, voilà, les vacances sont terminées. Je suis très contente d'avoir dit "goodbye" à Arklow sous un soleil magnifique, les yeux droits dans le bleu du ciel.
Je ne sais pas quand j'y retournerai. Peut-être encore dans dix ans. Il y a peut-être des cycles qui se répètent à intervalles plus ou moins proches.
Mais Arklow n'est pas le centre du monde bien qu'il reste un repère pour moi.
Il y a toujours 4 points cardinaux et leurs nombreuses déclinaisons.
Ce retour a levé certains rideaux, illuminé certaines facettes, exorcisé certains souvenirs. Ce pellerinage était indispensable.

Et non, rien de rien, non, je ne regrette rien !


Gong Li

Gong Li est issue d'une famille d'enseignants et se destine d'abord au chant mais elle intégre finalement l'Académie dramatique de Pekin en 1985. Avant même d'avoir terminé sa formation elle est choisie par Zhang Yimou pour jouer dans Le Sorgho rouge en 1987, Lion d'Or à Berlin.Elle devient la muse de ce réalisateur qu'elle épouse, et interprète tour à tour des rôles d'épouse soumise (Epouses et Concubines, 1991) ou révoltée (Vivre , 1994), de paysanne (Qiu Ju une femme chinoise, 1992) ou de chanteuse de cabaret (Shanghai Triad, 1995). Ils forment pendant plusieurs années un couple célèbre et courageux face à la censure de leur pays mais finissent par se séparer. Elle travaille alors avec d'autres cinéastes chinois majeurs comme Chen Kaige (L'Empereur et l'assassin, 1999) et Wayne Wang (Chinese Box, 1997, qui demeure son seul film occidental).Tout en ayant refusé une carrière hollywoodienne, Gong Li ne rechigne pas à prêter ses traits pour la publicité ou à se rendre dans des festivals internationaux. Sa beauté et son jeu subtil l'ont propulsé au rang de star mondiale, auréolée de la coupe Volpi de la meilleure actrice à Venise en 1992 pour Qiu Ju, une femme chinoise. Elle est la première femme chinoise à avoir fait la couverture du Times.

Le Beaujolais nouveau au Bien Aller


Comme vous le savez, chaque troisième jeudi du mois de novembre, la France célèbre l'arrivée du Beaujolais nouveau. Banane, framboise, cassis, mure,... on cherche toujours à savoir quel fruit se cache sous la layette rubis du nouveau né.
Le "Bien Aller" organise demain (jeudi 17 novembre), comme tous les ans à cette époque, une soirée exceptionnelle en cette occasion : Notre ravissante Céline Rosier est l'accordéoniste officielle de la soirée. Stéphane, Pierrot, Olivier, Eric et Sandrine et leurs satellites sont les traditionnels fidèles.
Puis vous pourrez toujours aller au pub danser sur la musique andiablée que Patrick affectionne tout particulièrement.
Envoyé par Yvan le terrible :
Vive le Beaujolais nouveau !

Je voudrais déguster le Beaujolais nouveau
Mais je dois négliger la crainte du gendarme
Sinon je me condamne à boire un verre d’eau
Convertir mes regrets en un long flot de larmes.

Amis buvons un verre et trinquons à ce vin !
Qu’on célèbre enjoué ce bon jus de la treille
Qui revient chaque année en rituel divin
Sous le regard radieux de Bacchus qui surveille.

Buvons à nos chagrins, buvons à l’amitié
Buvons pour oublier les tristes soirs d’automne,
Soyons de nos anciens les dignes héritiers
Et ne refusons rien à nos âmes gloutonnes.

Trinquons pour célébrer le Beaujolais nouveau
Pour ne plus trop penser à nos chères détresses
Chantons les jours joyeux et nos espoirs si beaux
Buvons jusqu’à plus soif, trinquons jusqu’à l’ivresse !

Garçon, un verre encor ! Je bois pour être heureux
Je veux rire et danser, je veux faire la fête
Et même si je crains un réveil douloureux
Je trinque à la santé de mes amis poètes !

Le 17 novembre 2005, 3ème jeudi du mois
Première gelée blanche de l’année !

08 novembre 2005

Un automne 2005

Je suis allée me promener sur l'esplanade de la Défense ce midi et j'ai pris cet arbre jaunissant sous un ciel azuré.
L'été indien risque bien de toucher à sa fin, mais il faut bien avouer que nous avons eu un automne fabuleux.

Aubigny Oizon - 05 et 06 novembre 2005

Je suis allée à Aubigny vendredi soir et j'ai pu profiter un petit moment du vernissage qui avait lieu chez Jean, au Bien Aller (Voir note du 07/11). La salle était comble et les petits fours disparaissaient dans des gosiers gourmands, familiers et amicaux. La danse des bises a donc commencé.
J'ai enfin discuté avec les parents d'Etienne. Ce dernier est parti en stage à Londres. Sa famille est allée lui rendre visite. Ils m’ont décrit un séjour agréable et culturel. J'aimerais beaucoup aller à Londres. Leurs propos et le dernier Woody Allen, Match Point, m'en ont donné l'envie. Mais j’avoue que cette destination n’est pas encore une de mes priorités.
Il y avait longtemps que je n’avais pas pris mon traditionnel petit déjeuner en compagnie de Sandrine et Eric. Il m’a fallu une sieste de quelques heures pour me remettre de mes émotions : Je n’avait pas vu ma Sandrine depuis un bon bout de temps et elle commençait à me manquer. Escale à Inter et direction toute aux Moreaux !!!
Un après-midi et une soirée bien cosy achez ma Pépette. Plateau repas devant les DVD navets de Mary Higgins Clark : un délice de laisser aller. Je me suis gavée de paille d'or et de fromage fondu. Junkie soirée "jusqueboutiste". Dehors, Maxou et Jérôme jaillissaient de nullepart. Je les voyaient par intermittence par la fenêtre du salon. Ils avaient confection un parcours pour leurs skates avec le plancher défunt de la salle de bain.
Le lendemain était un peu plus noble, j'ai déjeuné à Ragis, dans une maison magnifique en compagnie très agréable sous un soleil joyeux et ambré. La table s’épanouissait sous les rires et le Bourgogne premier cru qui agrémentait dignement les carbonara m'a assommé non sans plaisir.
J’avais une enclume sur les épaules. Mon cou ne pouvait plus la porter, je me suis donc allongée sur le canapé et j’ai donc laissé le Bourgogne faire son œuvre.
Une fois remise d’aplomb j’ai rendu visite à Petit Miel et Bernard le clown. Ils avaient bien profité de leur journée en ayant visé quelques trous au golf de Nançay. Ils m’ont accueillie en peignoirs bleus. Durant un instant, je me suis crue à Baden Baden ou en thalasso je ne sais trop où. Mais cela ne m’a pas empêché de boire un dernier thé le temps de me mettre au courant des dernières nouvelles.
Mais déjà l’heure du départ sonnait. Mon autobus, la navette qui rejoint la gare de Gien, ronronnait sur la parking de la Poste. Le retour sur Paris se dessinait, la nuit sentait fraîchement bon. Mon voyage s’est fait dans une grande sérénité, je me sentait merveilleusement bien et j’en étais consciente. Je me suis délectée de ce moment. J’aurais pu rester dans ce train des heures durant tant je me sentais bien, confortablement installée dans mon siège, les yeux rivés sur ce paysage nocturne qui défilait paisiblement.

07 novembre 2005

Le Bien Aller : vernissage du 04 novembre 2005

Retrouvez le travail lunaire et spacial de Liza Derevycka exposé sur les murs du Bien Aller à Aubigny-sur-Nère depuis le 4 novembre dernier.
Liza Derevycka est une artiste de Neuilly-en-Sancerre.

04 novembre 2005

Une Toussaint à Moret sur Loing

Trois jours de tâches en cuisine sous l'oeil vigilant de notre mère supérieure JMR.

Trois jours de querelles de couple entre Steph et Oliver.

.
Trois jours de "grand n'importe quoi" autour d'un cocktail marsien


Trois jours où Karine et Eric deviennent siamois.
Trois jours de convivialité dans un cadre chaleureux

Trois kilos dans le derrière pour trois jours de ripailles et de siestes
et
Trois semaines de diète.

03 novembre 2005

The world is my oyster !!!

Il y a 15 jours, j'ai passé un week-end à Aubigny sur Nère et j'y ai mangé de savoureuses huitres.
Une douzaine le samedi soir et encore 6 autres le lendemain midi.
Jean propose les 6 huitres accompagnées de pain russe beurré et d'un délicieux verre de vin blanc.
Le pain russe est fait par le boulanger juste à côté du Bien Aller. La boulangère est russe et le pain qu'elle vend est très bon.
J'adore les huitres, j'adore les fruits de mer en général.
Il paraît que l'iode est très bon pour la glande thyroïde, la mienne doit être au top !

Somebody

I want somebody to share the rest of my life, Share my innermost thoughts, Know my intimate details
Someone who'll stand by my side and give me support, and in return he'll get my support. He will listen to me when I want to speak about the world we live in and life in general though my views may be wrong...they may even be perverted, he will hear me out and won't easily be converted to my way of thinking. In fact he'll often disagree but at the end of it all, he will understand me
I want somebody who cares for me passionately with every thought and with every breath. Someone who'll help me to see things in a different light. All the things I detest I will almost like. I don't want to be tied to anyone's strings ; I'm carefully trying to steer clear of those things.
But when I'm asleepI want somebody who will put his arms around me and kiss me tenderly.
Though things like this usually make me sick, in a case like this I'll get away with it.

La panne

Je n'ai pas envie d'être de ceux qui dissimulent le vide de leur esprit derrière un rideau de mots creux, alors je me tais.