Pour un sourire d'enfant

ATTENTION, LA, JE VAIS FAIRE DANS LE MISERABILISME ... COMME DIRAIENT CERTAINS ... MAIS JE NE VOUS FORCE PAS A LIRE NON PLUS...

En 1998, je suis partie un an au Cambodge et j'ai rencontré M. et Mme des Pallières.

Après un tour du monde en famille en camping-car, ils ont continué leur action caritative dans banlieue proche de Phnom Penh.

Stung Mean Chey, à deux pas de la capitale Khmere, hèberge la décharge publique de la région. Chaque jour les immondices y sont déposées. Chaque jour, sous un soleil de plomb bien moite, des tas de gosses munis de simples tongs fouillent parmi les détritus pour essayer de trouver de quoi être revendu.

Quand ils rentreront chez eux, ils donneront leur recette à leurs parents, au mieux un chapelet d'insultes les attendra, au pire, on les battera ou/et on les prostituera au plus offrant.

Dès l'âge de trois ans, ces mômes sont contraints par leurs propres parents aux choses les plus tristes qu'un enfant puisse connaître.

J'ai travaillé au centre de PSE, je les ai vus au petit matin prèts pour le travail, truffés de taigne, de furoncles, dépourvus d'amour et d'alimentation.

Je vous propose d'aller sur le site de l'ONG (http://www.pse.asso.fr/index.html), de juger par vous même du bien fondé de son action.

Je ne suis pas très riche, loin de là... J'ai même aujourd'hui des dépenses nouvelles pour subvenir aux besoins de ma fille. Mais je ne renoncerai pas à mon parrainage mensuel, encore moins aujourd'hui, d'ailleurs. En effet, je vois mon enfant et alors je pense à tous les enfants d'une manière nouvelle, comme jamais cela m'était arrivé auparavant.

Ce n'est qu'une vulgaire goutte d'eau, mais je suis fière de ma goutte dans l'océan...