24 janvier 2007

Perplexe in Aubigny

Je regarde parfois ( en fait, presque toujours) sex in the city le vendredi soir après 23h sur la 6. Les chroniques de 4 femmes accomplies entre 35 et 40 ans. Elles ont chacune une personnalité, des travers et des qualités. Elles sont amies et se parlent sans gêne. Ceci dit, Elles sont un peu superficielles sous certains plans (l'héroïne dépense des fortunes dans des chaussures de grandes marques, ne sait pas faire la différence entre un rat et un écureuil et pense qu'être exclusivement urbaine reste la plus grande marque de son raffinement... mouai...). Elle frôlent trop souvent la pétasserie, même si c'est en Chanel avec des gucci aux pieds.
Parfois, elles se disputent. Néanmoins j'aime la manière qu'elles ont de régler les malentendus : elles en parlent, s'expliquent chacune leur tour, se disputent encore, expriment leur chagrin et finissent par entrevoir le point de l'autre pour enfin respecter leur caractère respectif parce qu'elles s'aiment d'une amitié sincère et comprennent que le désaccord ne veut pas forcément dire que l'une des deux à tort. C'est l'avantage des fictions : même des coquettes à caractère frivole arrivent à être plus magnanimes que les femmes les plus éduquées de la réalité. Avec sex in the city, c'est propre, c'est net, c'est précis... ça finit toujours bien.
Seulement la réalité se révèle souvent bien moins évidente. Nos émotions ne sont pas inscrites sur un scenario. La moindre contrariété peut prendre des proportions qu'on n'imaginait pas atteindre Une simple requête peut méner à des déceptions disproportionnées, soit parce que la demande choque, soit parce que la réponse déconcerte amèrement. uis le malaise s'installe, une remise en question s'infiltre sournoisement et une remise en question générale se déploie comme une traînée dhuile sur l'eau.
Vous allez me dire: "les véritables amis savent gérer les différends". Oh Oui, s'il vous plait, dites le moi !!! Car je veux vous répondre : "oui, je l'espère !". (Si je vous dit quoi dire pour pouvoir savoir vous répondre, on sent le scripte poindre, je sais , je sais, c'est le serpent qui se mord la queue... Comprend qui peut !)
Pour finir, Je ne pense pas que je ne serais pas amie avec une Carrie, une Miranda, une Samantha ou une Charlotte, mais j'espère que je saurai être à la hauteur avec celles et ceux qui me sont chers comme Samantha, Miranda et Charlotte sont chères à Carrie.
Oui, tout ça pour ça... Eh !!! j'fais c'que j'peux !

J'aurais aimé avoir le talent pour écrire ceci

La méduse
Derrick, série policière allemande, est multi-diffusée sur France 2 pour enrayer la chute d’audience. Retour sur un feuilleton au ralenti qui nous avait appris à laisser pisser
Les années 80 furent celles de "Starsky et Hutch", comme celles des deux zozos bronzés de "Miami Vice", qui traquaient vigoureusement le crime dans des costumes Fabio Lucci. Ça clopait, ça se la jouait, ça mangeait de la bouffe grasse et ça courait dans tout les sens. Ces héros-là étaient décidément trop speed pour la décennie qui allait venir.
Trop gobé
Par bonheur, exhumé des malles moisies de la ZDF, atterrit dans notre poste de télé un gars taillé pour notre fin de siècle. Les yeux exorbités du raver qui a trop gobé, la mollesse du chômeur en fin de droits, l’imperméable à la Marc Dutroux, le célibat comme règle de vie, l’échine courbée du travailleur précaire : l’oberinspecktor de la kriminalpolizei munichoise Stephan Derrick allait incarner, comme aucun autre personnage de fiction, le monde cataclysmique et dépressif qui est le nôtre.
Manque de fer.
Il était donc temps de l’élire homme du mois (le trophée mensuel du magazine Technikart), car, depuis le 20 octobre 1974, Derrick ne cesse de délivrer ses salutaires préceptes existentiels : sois mou et marche droit au milieu du décor qui s’effondre. Après une terrible décennie où il était de bon ton de s’affirmer cocaïnomane et milliardaire, on réapprit, grâce à lui, les vertus de la normalité. C’est pas qu’il soit vraiment glamour l’inspecteur, connu pour son cholestérol et son manque de fer, mais il partage, avec les jeunes générations, un point commun essentiel : lui non plus ne croit pas au monde qui l’entoure et en a marre de jouer la comédie.
281 épisodes
C’est donc avec la nonchalance d’une méduse neurasthénique qu’il traverse ses enquêtes, en évitant courageusement de se battre et en limitant ses cascades à de rares crevaisons pneumatiques. Comble de l’affaire, le héros créé par Herbert Reineker (un fou opiniâtre qui accoucha, sans s’endormir, des 281 épisodes que compte la série) est incarné par un type qui lui ressemble comme deux gouttes de bouillon Knor et répondant au patronyme ultrasexy de Horst Tappert. Né en 1923, Horst est une star très 90’s qui, comme Virginie Ledoyen, bénéficie d’un naturel désarmant.
La pêche
S’il exhibe parfois sa grosse Rolex, Horst se caractérise par des passions simples qu’il assume totalement en emmerdant le monde : il aime les chiens, la randonnée, les uniformes de police, la pêche et l’observation de la nature. Sans craindre de se rendre impopulaire aux yeux du public bavarois, il a même un temps milité en Allemagne pour l’établissement du taux d’alcoolémie à 0,00 gramme par litre de sang. On l’aime tellement bien ce commissaire qu’on est prêt à se faire arrêter par lui la prochaine fois qu’on fumera un joint place de la Bastille.

Minute Maid

On pourra se barrer en courant. Et Derrick, sans lever le petit doigt, nous retrouvera à la fin de l’épisode en passant acheter un Minute Maid dans une épicerie d’Oberkampf. C’est beau la vie. Un énorme livre, intitulé "Derrick, l’ordre des choses", vient de sortir aux éditions de l’Hèbe. L’inspecteur travaille durant la semaine sur France 2 aux alentours de 13h50.
http://www.technikart.com/2001/03/23/301-la-meduse

14 janvier 2007

11 janvier 2007

A Darjeeling...

A Darjeeling, aux confins de l'Inde et du Népal, le jardin de Makaibari est la seule plantation de thé qui n'appartient pas à une multinationale. Rajah Kumar Banerjee est le dernier héritier de cette exploitation familiale et traditionnelle où il cultive la passion du thé - un véritable art de vivre et une quête spirituelle - et l'amour pour la terre et son environnement.

Il a ainsi fait le choix d'une agriculture biologique mais aussi biodynamique, inspirée des préceptes de Rudolf Steiner. Sur les 750 hectares de la propriété, 700 employés d'origine népalaise travaillent quotidiennement, dont 70 % de femmes, affectées majoritairement à la cueillette, tâche essentielle et délicate. Pour Rajah Banerjee, elles représentent l'avenir de Makaibari, où elles ont démontré leur efficacité et leur capacité à prendre en main des projets économiques.



C'est à elles qu'il pense redistribuer les terres lors de la prochaine décennie, dans un souci de modèle de société plus équilibrée. Dans le même esprit, le jardin de Makaibari, qui produit 120 tonnes de thé par an, fut la première plantation de la région à rejoindre l'Organisation mondiale de commerce équitable. Soutenu par des prises de vues d'une grande beauté, ce documentaire pénètre l'univers de ce jardin au mode d’exploitation unique et, grâce à la personnalité charismatique de son maître, invite à réfléchir sur l'harmonie possible entre l'homme et la nature.




Anne-Laure Fournier

07 janvier 2007

Aubigny avant l'heure

Lorsque j'étais en 3ème, au collège de Chatillon sur Loire, nous avons fait un voyage en Allemagne pour rencontrer nos correspondants. Puis ils sont venus en France nous rendre visite à leur tour.
Le collège avait organisé une excursion jusqu'à Bourges.
Ce week-end, je voulais récupérer des photos de classe pour les scanner et les envoyer à des anciens camarades. C'est alors que je suis tombée sur une photo prise entre ce qui est aujourd'hui l'office du tourisme et l'église Saint Martin.
Je dois avouer qu'à l'époque, je n'étais pas sensible au charme albinien... Je n'étais pas très douée en photographie non plus, d'ailleurs. Cependant, cette photo qui n'est pas réussie, puisqu'il n'y avait dessus aucun de mes amis, puisqu'elle est mal cadrée (c'est se demander pourquoi je l'avais prise) a dévoilé son réel intéret sur le tard. Elle est le témoin de mes premiers pas à Aubigny.

06 janvier 2007

Vernissage 2 février prochain au Bien Aller

Venez nombreux voir la nouvelle exposition de peinture visible dès le 2 février au soir au Bien Aller. C'est Philippe Charpentier qui s'y colle !


3 de vos sens seront particulièrement sollicités puisqu'en plus du goût et de la vue, l'ouie aura aussi le privilège d'en prendre plein les oreilles avec musique jazzy pour l'occasion.



http://www.lapeinturedecharpentier.com

03 janvier 2007

Claude François, Reine de l'Epiphanie !

Claude François est une personne exceptionnelle. Non seulement elle a un esprit fin et généreux et, mais en plus elle est la reine de la pâte feuilletée. http://www.patefeuilleteefrancois-sologne.com/

Non, mais vous ne pensiez pas que j'allais penser à la galette des rois sans mentionner la pâte feuilletée François????

J'ai la chance de la connaître, de connaître son compagnon et ses 4 merveilleux enfants. J'ai aussi la chance de pouvoir goûter à sa pâte fréquemment, chez Xavier Adam, chez mon père et au Bien Aller entre autre.

Elle la modestie de croire qu'elle n'est pas si formidable que ça, mais elle est une des bonnes raisons pour laquelle je suis contente d'être revenue sur Aubigny.

A Paris, il ya le cinéma, des films que je n'aurai jamais l'occasion de voir là où je suis. A Paris, il y a des rues, des boulevards et des avenues avec une architecture comme il n'y en a pas ailleurs. A Paris, il y a des ambiances, des atmosphères, des restaurants ouverts toute la nuit, des soirées à tout casser. A paris on peut tout faire sans être juger...


Sans être juger ? Bien sûr puisque tout le monde se moque de tout le monde. A Aubigny, il y a toujours quelqu'un qui vous dira bonjour, toujours quelqu'un qui a quelque chose à raconter, quelqu'un avec qui partager un coin de table au troquet pour boire un café . A Aubigny, on a un ciné qui essaie de satisfaire tout le monde. A Aubigny, il y a aussi une architecture intéressante. A Aubigny tout le monde sait tout sur tout le monde, même des choses purement fantasmatiques sorties tout droit d'un esprit accoudé au bar du PMU ou du Bergerac. Mais moi, j'adore, même si la rumeur tombe sans doute aussi sur le coin de mon bec parfois. Peu importe après tout.


Oui, peu importe car si pour certains la vie de "village" est étouffante, moi, je trouve plutôt que l'air y est plus que respirable et, en plus, on y croise Claude François. Et à Paris,ça, ils n'ont pas !