Pas une seconde je me suis ennuyée !!!
J'ai pleuré, j'ai eu des fous rires incongrus mais l'atmosphère m'a saisie. L'ampathie était là. J'étais parmi eux, je partageais leurs émotions pourtant très discrètes.
A Singapour, les destins de différents personnages s'enchevêtrent, se tissent inconsciemment. L'amour est au coeur du problème: l'amour d'un veuf pour sa femme, l'amour d'un veilleur de nuit pour une jeune cadre, l'amour d'une adolescente pour sa camarade, l'amour de la vie et de dieu pour Teresa Chan, le seul personnage non fictif. Elle joue son propore rôle, celui d'une femme mûre sourde et aveugle depuis l'enfance. Elle nous raconte son chemin de croix, par petite touche, sans en faire trop. Bien sûr elle croit en dieu et parle de sa volonté divine, mais qui peut la blâmer? Même pas moi !
Les prises de vue sont très belles. Comment diable le réalisateur a-t-il pu faire pour qu'une simple bouilloire sur le feu devienne un chef-d'oeuvre visuel ?
Je vous rassure, il n'y a aucune lenteur. Le film prend simplement le temps d'être dégusté, apprécié à sa juste valeur.
Vous l'avez compris, j'ai été séduite.
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