J'aime bien les Smiths, c'est vrai. Ce qui semble être une chance puisque je suis ainsi entrée en contact avec un internaute intéressant.
La voix toute particulière de Morrissey, ses textes sont toujours élégants à l'instar du compositeur interprète qu'il est.
J'aime la guitare qui vibre sous les doigts habiles de Johnny Marr. Elle a fait naître un nouveau son. Je l'aime surtout quand elle m'entraîne dans "Bigmouth Strikes Again". Mais c'est dans des titres comme "What difference does it make" ou "this charming man" qui marque bien l'empreinte musicale du groupe, .... Il y en a d'autres, mais ce sont ces chansons qui me viennent à l'esprit, tout suite, maintenant.
Les Smiths prennent tout leur sens en 1982. Ils atteignent la consécration avec l'album the "Queen is dead", mais ils se sépareront fin 1988 (d'autres disent 87). Johnny Marr en a... assez (eh oui, c'était tentant, mais non, pas de jeu de mot).
Morrissey continue la route tout seul. Je ne connais pas beaucoup ses morceaux, mais j'affectionne deux chansons :
"Speedway" et "The last of the famous international playboys", surtout à cause d'un couplet
"I never wanted to kill
I am not naturally evil
Such things I do
Just to make myself
More attractive to you
Have I failed ? "
Si vous lisez bien l'anglais, je invite à jeter un coup d'oeil sur les textes de Morrissey, parfois énigmatiques, parfois bourrés de spleen, souvent engagés ou nombrilistes. Ils sont toujours près de l'excellence à mon goût. Beaucoup de ses morceaux conviennent tout à fait à ces moments de vague à l'âme qu'on a envie de carresser dans le sens du poil. Vous venez de rompre? Ecoutez donc "I know it's over" et complaisez-vous dans cet état, le temps de sombrer un peu avant de remonter à la surface.
Morrissey est un vrai "Irish blood English heart", un dandy rebel, un séduisant paradoxe*. Tiens, je dirais même, qu’il est un peu à la pop anglaise ce qu'Oscar Wilde est à la littérature, la misogynie en moins !
*Paradoxe : Opinion qui va à l'encontre de l'opinion communément admise (Le petit Robert)
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Certains sites proposent des traductions, mais je déconseille ce procédé qui tue tout le charme des textes qui tirent aussi leur beauté par l'agencement des mots, l'accompagnement musical et la voix unique du chanteur: (cf. There's a light that never goes out)
2 commentaires:
De loin les textes les plus fascinants de toute la sphère "pop anglaise" pour moi. Il est toujours bon de rappeler quelques évidences mais lorsque tu parles d'"over", quelle chanson évoques-tu en particulier ? I know it's over ?
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