15 décembre 2005

Une idée pour votre jour de l'an?

ROME (AFP) - Les trois ambassadeurs des Etats-Unis à Rome ont décidé d'instaurer une nouvelle tradition en fin d'année : servir à leurs invités un bol de riz froid et de l'eau pour les sensibiliser au problème de la faim dans le monde.
L'initiative avait été lancée l'année dernière par l'ambassadeur Tony Hall, accrédité auprès de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), à l'occasion de la fête américaine de Thanksgiving fin novembre. Ses invités avaient été surpris et le geste avait fait beaucoup parler.
M. Hall a renouvelé l'opération mardi soir en associant ses deux homologues, Ronald Spogli, l'ambassadeur en Italie et Francis Rooney, l'accrédité auprès du Vatican. Le carton d'invitation était cette fois-ci explicite: "Une soirée pour témoigner de notre solidarité avec les pauvres et ceux qui ont faim dans le monde".
"Notre dîner de ce soir sera quelque peu différent", a annoncé M. Hall en présentant le "banquet de la faim" organisé dans les salons de la somptueuse résidence de l'ambassadeur Spogli.
Les invités se sont vu attribuer un des trois cartons de couleur symbolisant les trois catégories de pays. Les plus chanceux à ce petit jeu en forme de parabole ont obtenu celui correspondant au groupe des pays riches, donnant droit au festin attendu. Les autres ont dû se contenter d'un bol de riz, éventuellement enrichi de haricots pour les représentants des pays émergents.
"Derrière cette porte, les représentants des pays riches, soit 15% de la population, partagent un repas fin servi en gants blancs", a expliqué l'ambassadeur Hall. "Ils ne veulent pas nous rencontrer. Ils ne veulent même pas nous voir", a-t-il souligné. L'ambassadeur Ronald Spogli a alors ouvert la porte et s'adressant à la foule, a lancé: "Taisez-vous. Nous essayons de manger".
Très médiatisée, l'initiative a été diversement appréciée. James Walston, professeur en relations internationales à l'université américaine de Rome, a ainsi mis en doute son impact sur des "diplomates et des journalistes blasés".
"Mais ce n'est pas une mauvaise manière de démontrer que les Etats-Unis sont sensibles au problème de la faim, même s'ils n'augmentent pas leurs contributions", a-t-il souligné.

05 décembre 2005

Aubigny on Ice

Si vous allez à Aubigny, sachez qu'à présent vous pouvez chausser des patins et vous lancer sur la piste glacée comme un pingouin sur la banquise.

Samedi soir, j'ai eu le privilège d'être invitée à une soirée organisée, entre autres, par Michel Giraudias.
Cette soirée se passait à la toute nouvelle patinoire, investissement de Wilo Salmson Components (WSC) une société implantée à Aubigny.
Natalina, tient une pizzeria-van juste en face de la patinoire. L'occasion rêvée de faire de cette soirée, une soirée pizza.
Ses pizzas, il faut bien l'admettre, sont très bonnes ! La pâte est fine et la garniture est riche. Une bonne pizza se voit aux champignons. A mon sens, les champignons sur la pizza sont très révélateurs de la bonne maîtrise que le pizzaïolo a de son four.
Les champignons de Natalina sont impec. La garniture est au poil !
Comme la soirée se déroulait sous un ciel d'hiver, nous pouvions nous réchauffer en buvant un petit vin chaud (avec modération) et en osant se lancer sur les patins.
Cette soirée, fut aussi l'occasion de discuter avec certaines de mes connaissances, celles que je n'ai pas forcément le temps de voir et que j'apprécie pourtant énormément, comme Nathalie Colliot.Nathalie tient la boutique "Pèle-Mèle", un magasin de vêtements situé dans la rue du Charbon, rue semi piétonne d'Aubigny-sur-Nère.

01 décembre 2005

30 novembre 2005

Dicton de Christelle

"C'est parce que la lumière se déplace plus vite que le son que certains ont
l'air brillant avant d'avoir l'air con"

24 novembre 2005

Three Times de Hou Hsiao Hsien

Bon... Les acteurs sont beaux, les images sont belles, la bande anonce est parfaite (on s'en serait contenté largement, d'ailleurs)...
Magali s'est endormie en 1911 et moi, je ne pensais qu'à manger une bonne soupe de ravioli en 2005 bien sûr !!! Je ne crois pas que ce film m'est apporté grand chose.
SiHou Hsiao Hsien n'est pas amoureux de son actrice Shu Qi, alors il sait très bien imiter la fascination pour son actrice, laissant pour compte le canon Chang Chen.
Personnellement, je trouve Shu Qi très belle, je l'avoue. Dieu merci sa beauté occupe un peu l'espace. J'ai plus passé mon temps à me demander si elle avait gonflé ses lèvres au collagène qu'à étudier les sentiments et émotions que Hou Hsiao Hsien cherchait à communiquer.
J'exagère un tout petit peu, c'est tout.

Connaissez-vous?


Connaissez-vous cette sensation ? Vous ètes assis et un flot de larmes vous renverse le coeur, les sanglots remontent du fond de la poitrine, gonflent vos jouent , débordent et innondent votre visage. C'est le genre de moment où on se dit , "Putain, mais merde, pourquoi ?!!!". On renifle un bon coup, on fait la liste des trucs qui ne vont pas trop, on s'essuie les pommettes d'un revers de la manche puis on se dit: "ça va passer..." en redressant la tête.
Et c'est vrai, ça va passer !
Cependant chaque particule de notre corps, chaque parcelle de notre peau, chaque morceau de notre chair ne tiennent pas compte de la pensée, ils se moquent de la vérité, du qui a tord, qui a raison. La matière bien terrestre est dans le "ici et maintenant". Cette matière freine des quatre fers bien que notre esprit, cette bête de somme, la tire vers l'avant du mieux qu'il le peut. Les deux se lasseront et un équilibre reviendra sans doute.
Mais en attendant on a mal. Toute douleur intense, aussi courte soit-elle est un supplice. Vous n'avez qu'à voir le nombre de personnes qui hésitent à aller chez le dentiste.

23 novembre 2005

Some days are better than others

Il y a vraiment des jours où on se sent plus dans le blues que d'autres. Je n'aime pas mes vagues à l'âme, ils sont potentiellement très nocifs.
Mais ce soir, je vais voir Three Times et demain, j'aurai une bonne raison d'écrire quelque chose sur ce bloody blog !
Un petit bisous à mon Eric et à mon Vanvan, comme ça, en passant, parce que ça me fait plaisir.

22 novembre 2005

L'amour selon Erich Fromm

l'amour immature dit : "je t'aime car j'ai besoin de toi" alors que l'amour mature dit: "j'ai besoin de toi parce que je t'aime".

Rolls Royce Versus 2CV

Petit déjeuner chez Eric


Samedi matin, j'ai pris mon petit déjeuner avec Eric et Sandrine, mes deux joyeux compagnons. Un bon thé au lait et une baguette viennoise aux pépites de chocolat de chez Fagret, la meilleure boulangerie d'Aubigny-sur-Nère. Monsieur et Madame Fagret allient savoir-faire, créativité et grandes qualités commerciales. En effet, Mme Fagret est vive, souriante, dynamique. La boulangerie regorge de petits pains déclinés, de feuilletés surprenants de chocolats alléchants.Pain à la farine de châtaigne, chausson aux poires et au chocolat, baguette aux céréales, des desserts chavirants... que sais-je encore? L'originalité n'écrase en rien le pain traditionnel ou la baguette croustillante.(Boulangerie Fagret - 7 r Prieuré 18700 AUBIGNY-SUR-NERE - 02 48 58 12 09)Le midi, Eric et moi avons laissé Sandrine devant Internet et sommes allés faire la tournée des "must" du samedi midi : La Bergerac et le Pub (et non l'inverse).

21 novembre 2005

19 novembre 2005 à Aubigny


Samedi matin, j'ai pris mon petit déjeuner avec Eric et Sandrine, mes deux joyeux compagnons. Un bon thé au lait et une baguette viennoise aux pépites de chocolat de chez Fagret, la meilleure boulangerie d'Aubigny-sur-Nère. Monsieur et Madame Fagret allient savoir-faire, créativité et grandes qualités commerciales. En effet, Mme Fagret est vive, souriante, dynamique. La boulangerie regorge de petits pains déclinés, de feuilletés surprenants de chocolats alléchants.


Pain à la farine de châtaigne, chausson aux poires et au chocolat, baguette aux céréales, des desserts chavirants... que sais-je encore? L'originalité n'écrase en rien le pain traditionnel ou la baguette croustillante.
(Boulangerie Fagret - 7 r Prieuré 18700 AUBIGNY-SUR-NERE - 02 48 58 12 09)
Le midi, Eric et moi avons laissé Sandrine devant Internet et sommes allés faire la tournée des "must" du samedi midi : La Bergerac et le Pub (et non l'inverse). C'est il fallait mieux goûter le Beaujolais nouveau et profiter des derniers rayons de ce soleil qui perse encore sous l'air de glace.

Ce fut aussi l'occasion de tester les sandwichs turcs. Mmmmm !!! Très très bon ! Petit pain coupé en deux et garni de fines lamelles de mouton, de salade verte et de tomates, le tout arrosé d'une sauce au yaourt. Et bien sûr il y a quelques frites pour la ligne !!!

L'après midi, j'ai revu Closer, un film avec Julia Roberts, Nathalie Portman et Jude Law. Je l'avais dèjà vu en Irlande, en DVD, et j'avais attribué la médiocrité de l'histoire à mes lacunes en anglais. Fort malheureusement, la version française ne m'a pas plus convaincu du bien fondé de cette réalisation cinématographique. En tout cas, Nathalie Portman est super bien foutue... Elle a des faux airs de Virginie Ledoyen, d'ailleurs...

Samedi soir, je suis allée dîner au Bien Aller avec Ma Pépette, mon Vanvan et mon Petit miel.
Je me suis régalée !!! 6 huîtres succulentes, un filet de boeuf avec une sauce au foie gras et ses petits légumes rissolés, puis une banane caramélisée dans sa coque. J'en salive encore !!!! Le tout arrosé d'un divin Mouton Cadet qui m'a fait tourner la tête et dire les pires âneries. Nous sommes restés au delà de la fermeture de l'établissement (qui avait d'ailleurs très bien tourné).

Dehors, il faisait un froid polaire qui nous a tous un peu ravigoté. A cette heure avancée de la nuit, les Rolls-Royce se fourvoyaient avec les 2 CV et Pépette piaffait pour savoir lequel des 3 star-académiciens allaient être expulsé du château.

17 novembre 2005

Lonesome Jim


Hier soir, je suis allée au MK2 quai de Seine (comme d'habitude) avec Magali pour vérifier que la bande annonce de Lonesome Jim était fidèle au contenu réel du film.
Nous n'avons pas été déçues.
Jim est un jeune homme de 27 ans qui est parti à New York avec des velleités d'écrivain finallement contrariées parune petite vie minable de promeneur de chiens. Il décide donc de retourner dans la petite ville où vivent ses parents, non sans réticence et desespoir... Un véritable anti-héro.

Si la médiocrité entache la vie de chacun des personnages d'une manière ou d'une autre, elle a pour bonne excuse de nous divertir. On attend à tout moment une réplique ou une réaction de Jim, son frère ou ses parents qui permettrait l'indulgence. Mais le scénariste veille à ne pas créer une histoire trop attendue, comme pour nous rappeler l'irraisonnable de l'affect, le manque de mansuétude qui habite les membres d'une même famille en dépit de l'amour que chacun se porte.
Il y a une dose d'humour, de cynisme très équilibrée qui permet de faire passer la pastille.
Ces personnages dépressifs gardent un aspect comique, même dans les situations les plus critiques.
Je ne regrette pas d'avoir vu ce film très attendrissant et réaliste.

CASTING
Casey Affleck

Liv Tyler
Mary Kay Place
Seymour Cassel
Kevin Corrigan
Jack Rovello
Mark Boone Jr.

16 novembre 2005

Dans le port d'Arklow

Bon, voilà, les vacances sont terminées. Je suis très contente d'avoir dit "goodbye" à Arklow sous un soleil magnifique, les yeux droits dans le bleu du ciel.
Je ne sais pas quand j'y retournerai. Peut-être encore dans dix ans. Il y a peut-être des cycles qui se répètent à intervalles plus ou moins proches.
Mais Arklow n'est pas le centre du monde bien qu'il reste un repère pour moi.
Il y a toujours 4 points cardinaux et leurs nombreuses déclinaisons.
Ce retour a levé certains rideaux, illuminé certaines facettes, exorcisé certains souvenirs. Ce pellerinage était indispensable.

Et non, rien de rien, non, je ne regrette rien !


Gong Li

Gong Li est issue d'une famille d'enseignants et se destine d'abord au chant mais elle intégre finalement l'Académie dramatique de Pekin en 1985. Avant même d'avoir terminé sa formation elle est choisie par Zhang Yimou pour jouer dans Le Sorgho rouge en 1987, Lion d'Or à Berlin.Elle devient la muse de ce réalisateur qu'elle épouse, et interprète tour à tour des rôles d'épouse soumise (Epouses et Concubines, 1991) ou révoltée (Vivre , 1994), de paysanne (Qiu Ju une femme chinoise, 1992) ou de chanteuse de cabaret (Shanghai Triad, 1995). Ils forment pendant plusieurs années un couple célèbre et courageux face à la censure de leur pays mais finissent par se séparer. Elle travaille alors avec d'autres cinéastes chinois majeurs comme Chen Kaige (L'Empereur et l'assassin, 1999) et Wayne Wang (Chinese Box, 1997, qui demeure son seul film occidental).Tout en ayant refusé une carrière hollywoodienne, Gong Li ne rechigne pas à prêter ses traits pour la publicité ou à se rendre dans des festivals internationaux. Sa beauté et son jeu subtil l'ont propulsé au rang de star mondiale, auréolée de la coupe Volpi de la meilleure actrice à Venise en 1992 pour Qiu Ju, une femme chinoise. Elle est la première femme chinoise à avoir fait la couverture du Times.

Le Beaujolais nouveau au Bien Aller


Comme vous le savez, chaque troisième jeudi du mois de novembre, la France célèbre l'arrivée du Beaujolais nouveau. Banane, framboise, cassis, mure,... on cherche toujours à savoir quel fruit se cache sous la layette rubis du nouveau né.
Le "Bien Aller" organise demain (jeudi 17 novembre), comme tous les ans à cette époque, une soirée exceptionnelle en cette occasion : Notre ravissante Céline Rosier est l'accordéoniste officielle de la soirée. Stéphane, Pierrot, Olivier, Eric et Sandrine et leurs satellites sont les traditionnels fidèles.
Puis vous pourrez toujours aller au pub danser sur la musique andiablée que Patrick affectionne tout particulièrement.
Envoyé par Yvan le terrible :
Vive le Beaujolais nouveau !

Je voudrais déguster le Beaujolais nouveau
Mais je dois négliger la crainte du gendarme
Sinon je me condamne à boire un verre d’eau
Convertir mes regrets en un long flot de larmes.

Amis buvons un verre et trinquons à ce vin !
Qu’on célèbre enjoué ce bon jus de la treille
Qui revient chaque année en rituel divin
Sous le regard radieux de Bacchus qui surveille.

Buvons à nos chagrins, buvons à l’amitié
Buvons pour oublier les tristes soirs d’automne,
Soyons de nos anciens les dignes héritiers
Et ne refusons rien à nos âmes gloutonnes.

Trinquons pour célébrer le Beaujolais nouveau
Pour ne plus trop penser à nos chères détresses
Chantons les jours joyeux et nos espoirs si beaux
Buvons jusqu’à plus soif, trinquons jusqu’à l’ivresse !

Garçon, un verre encor ! Je bois pour être heureux
Je veux rire et danser, je veux faire la fête
Et même si je crains un réveil douloureux
Je trinque à la santé de mes amis poètes !

Le 17 novembre 2005, 3ème jeudi du mois
Première gelée blanche de l’année !

08 novembre 2005

Un automne 2005

Je suis allée me promener sur l'esplanade de la Défense ce midi et j'ai pris cet arbre jaunissant sous un ciel azuré.
L'été indien risque bien de toucher à sa fin, mais il faut bien avouer que nous avons eu un automne fabuleux.

Aubigny Oizon - 05 et 06 novembre 2005

Je suis allée à Aubigny vendredi soir et j'ai pu profiter un petit moment du vernissage qui avait lieu chez Jean, au Bien Aller (Voir note du 07/11). La salle était comble et les petits fours disparaissaient dans des gosiers gourmands, familiers et amicaux. La danse des bises a donc commencé.
J'ai enfin discuté avec les parents d'Etienne. Ce dernier est parti en stage à Londres. Sa famille est allée lui rendre visite. Ils m’ont décrit un séjour agréable et culturel. J'aimerais beaucoup aller à Londres. Leurs propos et le dernier Woody Allen, Match Point, m'en ont donné l'envie. Mais j’avoue que cette destination n’est pas encore une de mes priorités.
Il y avait longtemps que je n’avais pas pris mon traditionnel petit déjeuner en compagnie de Sandrine et Eric. Il m’a fallu une sieste de quelques heures pour me remettre de mes émotions : Je n’avait pas vu ma Sandrine depuis un bon bout de temps et elle commençait à me manquer. Escale à Inter et direction toute aux Moreaux !!!
Un après-midi et une soirée bien cosy achez ma Pépette. Plateau repas devant les DVD navets de Mary Higgins Clark : un délice de laisser aller. Je me suis gavée de paille d'or et de fromage fondu. Junkie soirée "jusqueboutiste". Dehors, Maxou et Jérôme jaillissaient de nullepart. Je les voyaient par intermittence par la fenêtre du salon. Ils avaient confection un parcours pour leurs skates avec le plancher défunt de la salle de bain.
Le lendemain était un peu plus noble, j'ai déjeuné à Ragis, dans une maison magnifique en compagnie très agréable sous un soleil joyeux et ambré. La table s’épanouissait sous les rires et le Bourgogne premier cru qui agrémentait dignement les carbonara m'a assommé non sans plaisir.
J’avais une enclume sur les épaules. Mon cou ne pouvait plus la porter, je me suis donc allongée sur le canapé et j’ai donc laissé le Bourgogne faire son œuvre.
Une fois remise d’aplomb j’ai rendu visite à Petit Miel et Bernard le clown. Ils avaient bien profité de leur journée en ayant visé quelques trous au golf de Nançay. Ils m’ont accueillie en peignoirs bleus. Durant un instant, je me suis crue à Baden Baden ou en thalasso je ne sais trop où. Mais cela ne m’a pas empêché de boire un dernier thé le temps de me mettre au courant des dernières nouvelles.
Mais déjà l’heure du départ sonnait. Mon autobus, la navette qui rejoint la gare de Gien, ronronnait sur la parking de la Poste. Le retour sur Paris se dessinait, la nuit sentait fraîchement bon. Mon voyage s’est fait dans une grande sérénité, je me sentait merveilleusement bien et j’en étais consciente. Je me suis délectée de ce moment. J’aurais pu rester dans ce train des heures durant tant je me sentais bien, confortablement installée dans mon siège, les yeux rivés sur ce paysage nocturne qui défilait paisiblement.

07 novembre 2005

Le Bien Aller : vernissage du 04 novembre 2005

Retrouvez le travail lunaire et spacial de Liza Derevycka exposé sur les murs du Bien Aller à Aubigny-sur-Nère depuis le 4 novembre dernier.
Liza Derevycka est une artiste de Neuilly-en-Sancerre.

04 novembre 2005

Une Toussaint à Moret sur Loing

Trois jours de tâches en cuisine sous l'oeil vigilant de notre mère supérieure JMR.

Trois jours de querelles de couple entre Steph et Oliver.

.
Trois jours de "grand n'importe quoi" autour d'un cocktail marsien


Trois jours où Karine et Eric deviennent siamois.
Trois jours de convivialité dans un cadre chaleureux

Trois kilos dans le derrière pour trois jours de ripailles et de siestes
et
Trois semaines de diète.

03 novembre 2005

The world is my oyster !!!

Il y a 15 jours, j'ai passé un week-end à Aubigny sur Nère et j'y ai mangé de savoureuses huitres.
Une douzaine le samedi soir et encore 6 autres le lendemain midi.
Jean propose les 6 huitres accompagnées de pain russe beurré et d'un délicieux verre de vin blanc.
Le pain russe est fait par le boulanger juste à côté du Bien Aller. La boulangère est russe et le pain qu'elle vend est très bon.
J'adore les huitres, j'adore les fruits de mer en général.
Il paraît que l'iode est très bon pour la glande thyroïde, la mienne doit être au top !

Somebody

I want somebody to share the rest of my life, Share my innermost thoughts, Know my intimate details
Someone who'll stand by my side and give me support, and in return he'll get my support. He will listen to me when I want to speak about the world we live in and life in general though my views may be wrong...they may even be perverted, he will hear me out and won't easily be converted to my way of thinking. In fact he'll often disagree but at the end of it all, he will understand me
I want somebody who cares for me passionately with every thought and with every breath. Someone who'll help me to see things in a different light. All the things I detest I will almost like. I don't want to be tied to anyone's strings ; I'm carefully trying to steer clear of those things.
But when I'm asleepI want somebody who will put his arms around me and kiss me tenderly.
Though things like this usually make me sick, in a case like this I'll get away with it.

La panne

Je n'ai pas envie d'être de ceux qui dissimulent le vide de leur esprit derrière un rideau de mots creux, alors je me tais.

28 octobre 2005

Be with me d'Eric Khoo

Mardi dernier, je suis allée au MK2 avec Magali et Eric. Nous avons vu Be with me, un film esthétiquement magnifique et très émouvant.
Pas une seconde je me suis ennuyée !!!
J'ai pleuré, j'ai eu des fous rires incongrus mais l'atmosphère m'a saisie. L'ampathie était là. J'étais parmi eux, je partageais leurs émotions pourtant très discrètes.
A Singapour, les destins de différents personnages s'enchevêtrent, se tissent inconsciemment. L'amour est au coeur du problème: l'amour d'un veuf pour sa femme, l'amour d'un veilleur de nuit pour une jeune cadre, l'amour d'une adolescente pour sa camarade, l'amour de la vie et de dieu pour Teresa Chan, le seul personnage non fictif. Elle joue son propore rôle, celui d'une femme mûre sourde et aveugle depuis l'enfance. Elle nous raconte son chemin de croix, par petite touche, sans en faire trop. Bien sûr elle croit en dieu et parle de sa volonté divine, mais qui peut la blâmer? Même pas moi !
Les prises de vue sont très belles. Comment diable le réalisateur a-t-il pu faire pour qu'une simple bouilloire sur le feu devienne un chef-d'oeuvre visuel ?
Je vous rassure, il n'y a aucune lenteur. Le film prend simplement le temps d'être dégusté, apprécié à sa juste valeur.
Vous l'avez compris, j'ai été séduite.

28 octobre 2005 : Joyeux Anniversaire Petit Miel !!!!!!!!

20 octobre 2005

MK2 Quai de Loire Quai de Seine by night

Hier je suis retournée au ciné avec Magali, aux MK2 Quai de Seine/Quai de Loire : deux cinémas qui se font face dans le bassin de la Villette. Nous avons vu "je ne suis pas là pour être ailé" de Stéphane Brize et avec Patrick Chesnay qui joue le rôle d'un huissier de justice engoncé dans une vie sordide.
Nous avons vu la bande annonce énigmatique mais attirante d'un autre film : "les amants réguliers" de Philippe Garrel. je ne sais pas ce que le film vaut, mais cette bande annonce (noir et blanc) qui dure le temps de la chanson "this time tomorrow" des Kinks
Tout le film est en noir et blanc d'ailleurs. . L'histoire commence ainsi :"En 1969, un groupe de jeunes gens s'adonne à l'opium après avoir vécu les événements de 1968. Un amour fou naît au sein de ce groupe entre une jeune fille et un jeune homme de 20 ans qui s'était aperçus pendant l'insurrection."
J'ai retrouvé la bande annonce sur le site web "comme au cinéma"
Quand nous sommes sorties de notre séance, la nuit était tombée sur Paris, la Rotonde était illuminée et se réflétait dans un mirroir sombre et liquide.Le métro aérien glissait dans un bourdonnement lointain. Nous avons décidé de prendre le bateau MK2 baptisé Zéro de Conduite pour rejoindre l'autre rive du bassin. Il faisait doux, Zéro de Conduite effleurait silencieusement les flots qui nous renvoyaient les lumières des quais.

19 octobre 2005

Entre Aubigny et Paris

Entre Aubigny et Paris il y a l'autoroute et ses fermes perdues au milieu de nullepart...

le groupe Kiss s'est amélioré

18 octobre 2005

La Dame à la lunette


Ce matin, j'ai pris le RER Gare du Nord, comme tous les jours de la semaine.
Aujourd'hui, je fus frappée par la présence d'une Dame de la rue. Elle était toute longue et maigrichonne, les cheveux très courts, bruns. Ses pommettes très saillantes faisaient ressortir ses grands yeux perdus au milieu du bazar traditionnel que les clochards accumulent habituellement dans des vieux caddies. Elle vacillait parmi des sacs dodus de frusques, une couverture miteuse jonchait le sol crasseux autour de ses pieds peu fiables.
Elle pianotait sur une flûte en plastic, comme celles que nous avons en cours de musique au collège. Les notes sortaient librement, indépendantes les unes des autres, ne cherchant pas à se donner un sens... C'était la mélodie du cahot !
Mais ce qui m'a vraiment frappé, c'est que cette femme arborait une lunette des toilettes. Elle l'avait mis autour de son cou, comme le collier des chevaux de trait. Elle était là, debout, jouant son jazz trop libre dans le plus grand sérieux.
Et moi, j'ai vu une artiste.
J'aurais aimé prendre cette photo, mais je n'ai pas osé. Gare du Nord, cette longue Dame famélique, sa lunette sur les épaules, la flûte au bec, le regard ailleurs, entourée d'immondices, sa seule fortune.

14 octobre 2005

Pensée du jour


"Le bonheur......appartient à ceux qui se suffisent à eux-mêmes. "
Aristote

13 octobre 2005

Rue de Lappe - Rue des "boit-sans-soif"



Rue de Lappe : rue semi-piétonne à deux pas de Bastille, perpendiculaire à la rue de la Roquette. Rue de Lappe est connue pour ses bistrots et ses restaurants en tout genre. On ne sait le quel choisir... Le Bar des Ferrailleurs, le bar des Familles, le Mégalo Bar ou le Bar sans Nom... Vous les trouverez tous rue de Lappe !!!

Ooooh ! Mais c'est Goget à gauche !!!

12 octobre 2005

Eureka Street

Robert McLiam Wilson a écrit "Ripley Bogle" et surtout "Eureka Street"
A lire impérativement!
Selon moi, l'auteur nous dépeint un Belfast plus humain avec un humour très fin et un recul tout à fait louable.
Protestants comme catholiques, les personnages sont attachants, plein de ce charme irlandais que j'adore.
Leur histoire nous accroche. C'est le culte de l'anti-héro, comme je l'aime.
C'est un livre aussi "sociologique" que divertissant. La guerre civile et la désunion entre chrétiens est une toile de fond sur laquelle McLiam Wilson s'appuie pour nous faire tendrement rire et sourire.
Que vous soyez grand lecteur ou non, vous vous cramponnerez à cet ouvrage avec une affection toute particulière d'autant que la traduction française est riche et fluide.
Je ne suis pas une grande lectrice moi-même, mais j'aime les livres qui nous embarquent ainsi dans une autre vie. ces livres qui nous glissent facilement dans la peau de leurs personnages.
Autre oeuvre plus récente du même auteur

11 octobre 2005

Tom , son Menetou et son Sancerre

Tom Hainguerlot nous a tout d'abord ravi avec son Menetou-Salon blanc (Chateau de Maupas). Même le magazine l'Express le site dans un article intitulé "premier de la classe".

(ce qui, je le rappelle, est quand distribué sur Paris. Je l'ai même un jour vu chez Monoprix. Si vous n'êtes pas parisien, Monoprix peut vous sembler limite péjoratif et vous avez tort car ce n'est pas n'importe qui qui va faire ses courses chez Monoprix.)
Monoprix, ce n'est pas Ed l'épicier ni Franprix. Monoprix c'est la grande classe de la grande distribution.
Son Menetou-Salon n'a rien à envier à son petit frère de Sancerre. Il garde toute sa fraîcheur, il réveille le palais de ses notes florales. Ses reflets mordorés nous entraînent dans un monde parallèle et merveilleux où se mêlent les odeurs. Les vapeurs chatoyantes, son côté acidulé aux tons de miel, nous renverse dans la joie et la convivialité la plus légère.

Le Menetou-Salon de Tom se déguste souvent au pub le samedi midi en bonne compagnie des habitués. C’est une excellente manière de terminer les marché du matin et de commencer le week-end dans la convivialité !!!

Vous pouvez contacter Tom :
En savoir plus sur :
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10 octobre 2005


Si vous cherchez un fou pour vos soirées
Appelez donc le Fou Gueux
albinienne@yahoo.fr lui transmettra !!!
Les Fous Gueux
8 Grande Ruelle 18700 Aubigny sur Nère

Côté Fleurs

Traditionnel tournoi de belote au Pub

Le 13 octobre prochain, Fabienne organise un nouveau tournoi de belote au pub.
Une bonne occasion de retrouver des albiniens dans l'humour, la bonne humeur. Un buffet est organisé pour les participants, mais les spectateurs peuvent aussi en profiter pour une modique somme.
Je ne joue pas à la belote, mais j'ai déjà eu l'occasion d'être au pub lors d'un des tournois. Je me suis bien amusée.
Entre la bande des « Patrick », notre prof de danse Sandrine, notre Sabine, Christelle, Pauline, Ingrid et les autres, il y a toujours un bon moment à passer.

07 octobre 2005

genèse

blog 2
blog 1

My super heroes


JC dit "the killer"
He has simply no limit ...with Cadbury !

JT dit "the labwadow"

Capable d'attrapper un frizbee au vol

il surprend son adversaire par une bonne humeur d'acier

Aubigny, de là, c'est beau aussi