Ce fut aussi une excellente occasion d'entendre sur France inter la Bande à Bonnaud, émission qe j'ai rarement la chance d'écouter. (par Frédéric Bonnaud du lundi au jeudi de 16h30 à 18h).
Pour une chance c'en fut une car Boris Cyrulnik était invité. je l'ai reconnu tout de suite et j'ai regrtté de prendre l'émission en cours. Boris Cyrulnik, mon éthologue préféré, a écrit un noveau livre : "De chair et d'âme".Editions Odile Jacob.
Voici un extrait que j'ai piqué sur le site de France Inter :
« On peut découvrir en soi, et autour de soi, les moyens qui permettent de revenir à la vie et d’aller de l’avant tout en gardant la mémoire de sa blessure. Les chemins de vie se situent sur une crête étroite, entre toutes les formes de vulnérabilité. Être invulnérable voudrait dire impossible à blesser. La seule protection consiste à éviter les chocs qui détruisent autant qu’à éviter de trop s’en protéger. Chaque âge possède sa force et sa faiblesse et les moments non blessés de l’existence s’expliquent par notre capacité à maîtriser, voire à surmonter, ce qui, en nous, relève, dans un constant remaniement, du biologique, de l’affectif et de l’environnement social et culturel. Le bonheur n’est jamais pur. Pourquoi faut-il que, si souvent, une bouffée de bonheur provoque l’angoisse de le perdre ? Sans souffrance, pourrait-on aimer ? Sans angoisse et sans perte affective, aurait-on besoin de sécurité ? Le monde serait fade et nous n’aurions peut-être pas le goût d’y vivre. » B. C.
Selon l'éditeur : ce livre fonde une nouvelle biologie de l'attachement. Il explique pourquoi, pour chacun d'entre nous, la vie est une conquête permanente, jamais fixée d'avance. Ni nos gènes ni notre milieu d'origine ne nous interdisent d'évoluer. Tout reste possible. Un message d'espoir, plein de tendresse et d'humanité.
Ce qui remet en cause la théorie de Sarko selon laquelle un délinquant serait repérable dès son plus jeune âge. Eh oui ... C'est sans compté sur la résilience, théorie si chère à Cyrulnik à laquelle il me plait de croire.
Ecouter Boris Cyrulnik c'est aussi entendre une voix réonfortante et chaleureuse. Il est aussi psychiatre et j'imagine que je fais un tranfert rien q'en rentrant en contact auditif avec lui. Par ailleurs, c'est un homme qui sait ce que signifie la résilience empiriquement : il en est l'exemple le plus parlant.
En 1942, alors qu'il grandit à Bordeaux, les parents de Boris Cyrulnik, juifs russo-polonais, sont arrêtés et déportés. Abandonné à l'assistance publique, l'enfant est protégé par son institutrice. Echappant de peu à la déportation, suite à une rafle en janvier 1944, l'orphelin trouve refuge dans l'humour et la biologie. Passionné par la nature, la politique et l'homme d'une façon générale, Boris Cyrulnik devient pourtant maître nageur. A quatorze ans, il découvre l'éthologie, en lisant un livre de l'entomologiste Henri Fabre. Dans les années soixante, ses études de médecine s'achevant, il se dirige vers l'éthologie, discipline alors très controversée. Redoutant la spécialisation, il se diversifie au maximum : éthologie, psychologie, neurologie, psychanalyse... Désireux de décoder la machine humaine, Boris Cyrulnik parcourt le monde à la recherche d'informations. Voyages, colloques, conférences, lectures, cours, l'homme est infatigable. Sa réputation en tant qu'éthologue est grandissante ; sa contribution à légitimer cette science est capitale. A partir des années 1980, Cyrulnik vulgarise son savoir grâce à ses livres : 'Mémoire de singe et paroles d'homme', 'Les vilains petits canards'... Professeur, écrivain, Boris Cyrulnik mélange les genres, dans le but ultime de décoder l'être humain. (evene)