29 septembre 2005

28 septembre 2005

les papilles de l'art

En ce moment, au restaurant Bien Aller (3 rue Dames 18700 Aubigny sur Nère ) vous pouvez voir une exposition de Claire Mallet. Cette exposition de peinture a beaucoup de succès.
Une manière de bien manger et d'exercer son regard à l'art. Le Bien Aller épanouit nos sens, affine notre perception du quotidien.
Le 4 novembre, il y aura un prochain vernissage pour présenter le travail de Liza Derevycka, une artiste de Neuilly en Sancerre.
Pour tout renseignement, vous pouvez contacter le Bien Aller au 02 48 58 03 92

27 septembre 2005

Des nouvelles du quai de Nère !

Un week-end chargé en émotion qui est passé bien vite !!!
J’ai réussi à échapper à la vie parisienne vers 21h00 vendredi soir. Epuisée, je me suis endormie sur le siège arrière comme une petite fille et mes parents m’ont déposé au Moulin d’en Haut. Après quelques textos agaçants et 15 minutes de « Twin Peaks » je me suis décidée à descendre au pub voir s’il y avait des têtes connues à qui je pouvais taxer une dose de nicotine.
Bingo !!! Tito et Manu et d’autres potes trinquaient jovialement au bar. J’ai donc participé aux festivités sans aucune hésitation. La tension devait redescendre et les sourires spiritueux de mes camarades de bac à sable me semblaient appropriés.

Le samedi matin, le réveil fut rude.
Bidou, resté sobre la veille, n’avait pas une gueule de bois, mais celle du chien qui a besoin d’arroser un samedi matin ensoleillé. C’est donc le cheveu plat et la mine verte que je suis allée jusqu’au Bergerac. Petite escale à l’Atomique pour dire bonjour à Patrick, encore un petit signe à droite et une grosse bise à gauche…
Bergerac, amis assis en terrasse, (imaginez la caméra subjective façon œil Terminator téléchargeant les infos sur son passage), siège libre, regards compatissants de Petitmiel et de Jean. Gina, plateau en main serviette au coude, prête à prendre ma commande… « un thé au lait ! ».
Mon œil Terminator se brouille un peu. Mon ouïe est aussi un peu parasitée par la foule hebdomadaire qui fait son marché et sirote en terrasse.
Ingrid de Pomyers, la reine de la fromagerie Belle Fontaine, parle à Petitmiel, j’essaie de saisir la conversation au vol… Non, je ne comprends pas le sujet du débat… Son fils tien le stand rue du Prieuré… ah oui ! ça y est !!! Elle vend les fromages au marché, rue du Prieuré, elle a laissé son fils avec sa copine pour venir boire un café avec Jean et Petitmiel, je suppose… En tout cas elle sentait qu’il fallait repartir sur le stand pour décharger son petit de la vente des crottins. En conclusion Il n’y avait aucune raison que je torture mon paléo-cervelet de blonde pour une simple conversation qui n’avait nul besoin de mon secours.
Après avoir un peu réhydraté mes cellules, je suis repartie chez Eric qui revenait de chez le docteur Quinn. Compte rendu de nos soirées respectives.


Puis nous nous sommes retrouvés un peu plus tard au pub pour déjeuner en terrasse sous un soleil presqu’estival. Croque-monsieur, frites et tartines US. De la bonne « Junk-food » pour démarrer du bon pied un après-midi qui s’annonçait très occupé. Tout d’abord, je n’ai jamais autant « textoté » de toute ma vie Je crois que je vais faire le chiffre d’affaire de bouygues telecom pour le week-end. Plus jamais ça ! J’ai une sorte d’overdose des sms ! L'avantage de la terrasse (au pub, au bergerac ou au PMU quand il n'explose pas) c'est qu'on a ainsi l'occasion de rencontrer toutes les personnes qui nous donnent le sourire sans courir à droite à gauche...

C'est ainsi que j'ai pu croiser ma chère Christelle et sa petite puce en poussette. Christelle est une charmante jeune fleuriste qui est l'heureuse propriétaire de Côté Fleur. Sa boutique est arrangée avec goût, subtilité et originalité. Toute la grâce des fleurs et des plantes sans le côté ranplanplan que l'on trouve bien souvent. Le tout a des prix raisonnables et dans une bonne humeur générale.
Mais Anaëlle et Alexia ont su m’occuper les mains pour le reste du week-end : en effet, c’était l’anniversaire de mariage de Marino et de Xavier. 12 ans d’âge !! Comme ils souhaitaient organiser une petit week-end en solo, j’ai eu l’honneur de m’occuper de leurs filles, aussi intéressantes qu’adorables ! Nous avons confectionné des boîtes et des colliers : couture, collage, découpage, ratage, re-couture, … Imagination, création, réalisation. Sans plaisanter, c’était un véritable exercice pour nous trois. Ce genre d’ouvrage a l’avantage de nous faire oublier tout ce qui existe pour simplement se concentrer sur de la matière, des couleur, de la confection manuelle. Sans compter le plaisir que j’ai eu à aider ces deux jeunes filles dans leur artisanat. Elles s’en sont très bien sorties par ailleurs.
Très vite mon dimanche est donc passé et voilà qu’il fallait déjà reprendre la route vers la capitale. La A77 avait un ciel étrange sur lequel se dessinait les arbres et les buissons déjà noirs de nuit. J’avais mal au cœur dans la mini qui me portait vers des jours plus gris et plus pollués. Môret-Veneux les sablons, deux minutes d’arrêt ! Et vogue la galère !

26 septembre 2005

Souviens-toi de Gribouille !

Celui qui avait l'air de faire n'importe quoi aux yeux des autres mais qui savait très bien où il voulait en venir !

21 septembre 2005

Le Syndrome de Gribouille selon JMR


Le Syndrome de Gribouille est un concept inventé par JMR. Je suppose qu’il y a un terme ou un mot peut-être pour expliquer sa théorie, mais je préfère de loin me dire que JMR est au syndrome de Gribouille ce qu’Einstein est à la relativité.

Je vous explique en étouffant un peu :

Gribouille est fort probablement un chat, bien que Jacques ne l’ait pas précisé.

Je le suppose car Gribouille a peur de la pluie. En dépit des diverses précautions qui peuvent être prises, Gribouille se rend malade à l’idée d’être mouillé par la pluie. Il ne sort pas, même s’il fait sec parce qu’il a peur d’être pris au dépourvu si la pluie se met à tomber.

Seulement Gribouille a une vie de matou à vivre. Sur les toits, dans les arbres… Il doit chasser les mulots, effrayer les merles, et emmerder le voisinage de préférence la nuit, comme tous ses congénères.

Alors plutôt que de se faire attraper par la pluie et de se sentir piégé par celle-ci, il s’est dit qu’il allait faire un pied de nez à toutes les averses éventuelles en se plongeant systématiquement dans la baignoire avant d’aller traîner ses guêtres dans le caniveau.
Son sort est alors entre ses petites pattes de velours humides.

Je n’ai aucun commentaire à faire, je ne fais que définir le Syndrome de Gribouille selon une théorie avancée par JMR. Et Jacques, des chats, il en a trois !!!

La Joni Mitchell de Vailly

Sur Bourges et autres sujets divers


L'encyclopédie de Bourges

230 articles sur Bourges
plus de 3000 pages sur les sujets les plus divers.

A toutes fins utiles, Bourges est la préfecture du Cher, plus connue pour son printemps de Bourges.

20 septembre 2005

Paris la Défense en transit

Je ne redoute pas l’automne qui approche à grand pas.
Pourtant demain, déjà, le glas aura sonné. Les jours seront peu à peu amputés, la gangrène gagnera du terrain.
Dieu merci, le soleil lutte et nous fait encore don de ses quelques faveurs. Il a encore bonne mine, mais on sent bien que ses rayons ne soient plus aussi vigoureux. Il nous délaisse déjà pour une autre, ennuyés de nos petits tours. Il a fait la lumière sur chacun d’entre nous, notre peau lui est trop familière, notre musc lui donne la nausée. Il veut prendre le large et ne sait pas comment nous l’annoncer.
La Défense est cependant lumineuse et sent cette tendre odeur de cours d’école. Elle sent le matin frais, elle sent l’écorce qui s’épaissit, la feuille mature qui prépare sa chute. La Défense sent le béton qui se réveille, la brique se rafraîchit, le cuir neuf.
En revanche le métro sent moins la sueur et les pieds. Il sent le manteau neuf et l’haleine cafeïnée.
Je ne peux plus m’allonger sur la pelouse du parvis, mais je me console sur un banc, comme une écolière nostalgique et tout excitée par la nouvelle année scolaire. Je pense à mes amis de vacances et attends mes nouveaux camarades de classe.
En revanche, je redoute cet hiver humide et froid qui va s’abattre sur nos têtes, cet hiver plus noir que blanc qui rend Paris encore plus gris et la Défense encore sordide. Ses grandes tours ne s’élancent plus dans le bleu du ciel, mais elles se perdent dans le flou des nuages sordides et menaçants. Elles deviennent l’aire de jeux préférée des vents les plus glaciaux et des pluies les plus cinglantes.
Le RER devient une piscine boueuse dans laquelle les passagers se piétinent, se détestent ou s’ignorent. Les parapluies dégoulinent sur les jambières de pantalon, les manches de doudounes étouffent les voisins, les sacs humides filent les bas des voisines.
Il nous faudra vivre dans le noir et travailler dans le gris.

19 septembre 2005

Quelqu'un d'à part


Ce week-end, j’ai fait la rencontre de Mr. « à part ». Ce qui m’a donné l’occasion d’aller à Sancerre.
Sancerre est une jolie ville nichée en haut d’une colline drapée de vigne et couronnée de vieux remparts.
Si vous passez dans la région, je vous conseille d’y faire une escale, surtout si vous aimez le vin et le fromage de chèvre. Au delà de ses atouts gastronomiques, Sancerre est une charmante ville très pittoresque. La grand-place est très agréable. Lorsqu’il fait beau, on peut toujours lézarder à la terrasse de l’Esplanade en sirotant un verre de vin. Quand on va à Sancerre, on peut aussi aller au bout du monde.
La dernière fois que je suis allée à
Cette fois-ci, j’y suis allée pour me faire plaisir à moi ! J’ai eu le privilège d’être invitée à déjeuner par « Mr. à part ». J’ai pris une salade « Esplanade » avec du crottin rôti, du jambon Sancerrois et de fraîches crudités. Le truc moche, c’est le coca light que je me suis infligée, mais étant de noces le soir, je n’avais pas envie de boire du vin, d’autant que le vin le midi ne me réussit guère : après deux gorgées, j’ai la mâchoire qui se décroche et l’œil qui se ferme. En l’occurrence, il me fallait parler à quelqu’un qui ne me connaissait pas vraiment, je ne voulais pas complètement avoir l’air d’un 45 tours sur le mode d’un 33. je ne voulais pas non plus avoir l’air du contraire, par ailleurs.
Mr. « à part », que je vais arrêter d’appeler ainsi avant qu’il m’arrache les yeux, est quelqu’un de très intéressant, spirituel, bon vivant, qui apprécie la discrétion. Il se « distille ». Et sa quintessence supporte mal les mélanges. Mais le vent du nord soufflait bien vite et c’est ainsi que le temps passa. Il fallait que je quitte le pays des vignerons pour aller sur les terres des maraîchers.

Sancerre en photo

Dragées à l'aigre douce

Je n’ai pas eu l’occasion de mettre le pied à Aubigny ce week-end. Pourtant je suis allée dans le Cher, j’étais à 35 km de ma ville chérie. J'ai passé le week-end à Sury Près Léré, dans la maison de campagne de mes parents.
Je n’ai pourtant pas passé un mauvais moment. C’était un week-end à part, comme j’en fais souvent.
Samedi, j’étais de mariage à Saint martin sur ocre, à côté de Gien dans le Loiret. Ma cousine se mariait. Saint-Martin est un petit village, mais il y a quand même une petite mairie, une église et bar-tabac. Il y a même une bibliothèque municipale ! C’est un petit bourg calme et mignon. C’est très fleuri, très vert.
Ma cousine vit là. Elle n’a pas eu une enfance très heureuse. Elle est orpheline et s’est retrouvée sous la tutelle de mes grands-parents, son oncle et sa tante.
Ses frères et sa sœur ne sont venus au mariage sauf un qui souffre d’une sclérose en plaque et qui est tétraplégique. De ses cousins qui sont 6, seuls 3 sont venus.
J’appréhendais ce mariage qui s’est pourtant bien passé. J’étais heureuse de voir les membres de ma famille paternelle que je n’avais pas vus depuis longtemps. Pourtant j’aurais préféré y voir tous mes oncles et tantes, me dire qu’ils sont capables de ravaler leur orgueil juste un soir parce leur cousine le mérite, parce que cela ne coûte rien d’aimer un plus que d’habitude ceux avec qui on a partagé toute son enfance. Elle n’a jamais fait de mal à personne et pourtant c’est elle qui trinque. Et pour trinquer, elle trinque. Elle se noie même dans son verre par atavisme. Elle boit à la santé du mauvais sort.J’aimerais tellement raconter cette histoire digne d’une saga. Ma famille paternelle ressemble à ces personnages tout droit sortis des Rougon-Macquart. Pourtant, je sais que pour les protagonistes, cette histoire est lourde à porter. Je ne veux pas non plus les salir d’une rédaction médiocre.

15 septembre 2005


J'aimerais être une petite fille, la petite fille qui faisait du vélo à Assay, près de Beaulieu-sur-Loire dans le Loiret. On l'appelait Margotton, parce qu'elle aimait jouer avec l'eau, faire de la bouillie avec la terre. Margotton avait un chien, il s'appelait Charlie. Il était noir et blanc, un croisement entre le fox terrier et le griffon. Tous les deux partaient en direction du canal de Briare qui passait par le petit hameau, à côté des Carroux. Aux Carroux, il y avait des petites écrevisses, Margotton s'amusait à les attraper avec ses copines, Valérie et Anne-Marie.

14 septembre 2005

Méfiez vous des apparences

Je vous vois venir !! Tout de suite, vous voyez un petit chien blanc et vous vous imaginez le bon petit chien à sa mémère.
Eh bien vous vous trompez !!!
Ce chien est certes un chien très mondain puisqu'il rend visite à de nombreuses personnes et qu'il se sent à l'aise dans tous les endroits.
Ce chien s'attire la sympathie des vieilles dames, mais aussi celle des jeunes femmes (Sophie, Peggy de Stef, Magali, Pépette, ...). Il a aussi des amis du sexe masculin. Des hommes qui regardent le foot et qui ont des activités très viriles.
Ce chien est tellement bien vu que certains souhaiteraient passer leurs vacances avec lui. certains le font d'ailleurs... pas moi.

En fait, ce chien est rarement blanc, cette photo ne le montre pas dans son quotidien, quand il se vautre dans les flaques boueuses, quand il se baffre avec son petit museau et qu'il se retrouve le poil de barbe en fermentation. Quand il craque pour un coussin ou un oreiller bien dodu.
Ce chien peut puer comme une gueule de bois qui ne se terminerait jamais.
e chien n'a pas gouté la mamelle de sa mère. Il a fait le Cambodge, de la soute à bagages pendant 25 heures. Ce chien est un self-made-dog qui s'adapte à tout situation.
Il ne craind même pas les pitt-bulls! Alors ne le sous-estimez pas .

Blandine et Sophie : la Réunion

Blandine et Sophie sont deux amies à moi. Elle sont soeurs, vivent à Paris et sont originaires d'Aubigny. Je les connais depuis une quinzaine d'années. Blandine a été ma colocataire deux ans durant lorsque nous étions étudiantes, nous avions beaucoup de projets et je crois pouvoir dire que nos vies ressemblent quand même assez à ce que nous espèrions.

Le temps a construit quelque chose de bien solide . Quelque chose que même l'absence ne peut altérer. Blandine est une grande baroudeuse et, bien souvent, nos routes s'éloignaient.

Pourtant, elles vont me manquer ces deux petites bougresses !!! Heureusement Sophie me revient dès la fin octobre. Quant à Blandine, dieu seul sait quand elle reviendra en métropole.

Bon voyage mes petites. Amusez-vous bien !

13 septembre 2005

Aubigny 10 et 11 septembre 2005

J'avais vraiment hâte d'aller à Aubigny. La semaine dernière s'est révélée particulièrement difficile.
J'avais un mal fou à me lever et aucune envie d'évoluer dans des sphères sociale. Une sorte de coup de massue s'était abattue et m'avait cassé les reins.
Je suis partie vendredi soir avec mes parents : je me suis endormie sur la banquette arrière comme lorsque j'étais petite, bercée par le moteur et ces voix réconfortantes et si familières.
Eric m'a réceptionné en bas du moulin d'en haut. Le pub palpitait au rythme infernal de la techno, les girafes s'éventaient et la jeunesse albinienne traînait son oeil las sur la rue du Prieuré luisant sous les lampadaires.
Je me suis donc réfugiée chez Eric et nous avons regardé la finale de la coupe du monde 1974 sur Arte. c'était plus intéressant que Téléfoot, les anciens joueurs paraissaient intelligents et les images étaient irresistibles. Très intéressant de voir les brésiliens si mauvais joueurs, les équipes en représentation hors des terrains, signant des autographes la clope au bec.
Samedi matin, nous avons pris le petit déjeuner avec Sandrine. J'aime bien quand on se retrouve ainsi. C'est vraiment le cocon familiale. bidou partage la baguette viennoise avec Eric, Sandrine boit son thé et son café tout en faisant ses mots croisés et moi, je me plainds car on m'accuse d'être atteinte du syndrôme "gribouille". Je suis la reine du brouillon qui n'est jamais mis au propre. eric dit que quel que soit le cas de figure, je m'arrange pour bien saloper le boulot. Oui, certes, mais chacun son talent : voici le mien, c'est mon lot, il faut que je m'y fasse.
Le midi, nous avons retrouvé la Pepette et le Manu au pub, salade london et sandwish suédois avec saumon fumé, le tout arrosé d'un bon petit bordeaux.
Ensuite, je suis allée faire une petite sieste sous les mansardes du Moulin d'en Haut. Le velux laissait s'infiltrer les petits bruits de la villes. Les pigeons roucoulaient, les petites dames échangeaient les derniers potins et les voitures ronronnaient ou devenaient des sopranos sur les dalles blanches et lisses du centre ville.
Migraineuse mais reposée. C'est ainsi que je suis repartie vers le pub. Quand le week end arrive, je me détends et mes vaisseaux cérébraux font des oedèmes. Ce qui crée une inflammation très douloureuse durant de 24 à 72 heures. A ceci s'ajoute nausées et somnolence, intolérence au bruit et à la lumière, bref, tout pour se concentrer pleinement sur les réjouissances festives ou joviales.
Malgré tout, j'ai quand profité de Blandine et Sophie, deux autres parisiennes/albiniennes en week-end chez papa/maman. Blandine part le 26 septembre à la Réunion pour y faire un peu sa vie. Sophie l'accompagne pour 3 semaines, le temps des vacances.
Ce samedi fut aussi pour nous l'occasion de revoir Christelle. En effet Christelle, Blandine et moi étions co-locataires lorsque nous étions à la fac à Orléans. Ce fut les deux meilleures années universitaires de ma scolarité. Nous nous entendions à merveille et nous bossions tout en rigolant comme des folles.
Blandine et moi sommes donc allées chez la maman de Christelle. Christelle ne savait pas que nous allions passer. La surprise fut de taille et la réaction plus escomptée : Christelle a pleuré de joie ! Je pense surtout parce qu'elle était très proche de Blandine, bien avant notre co-location et qu'elle ne l'avait pas vue depuis des lustres. Moi, je n'avais pas revu Christelle depuis 1995...
Après nous sommes retournée en centre ville. Rue du Prieuré. Virginie a ouvert une boutique de lingerie. Barbara, Hom... Filles comme garçons auront la chance de vivre des instants précieux en sentant l'étoffe froler leur peau timidement cachée sous leurs jeans et leurs jupes.


09 septembre 2005

dancing for money

Ce peintre d'origine écossaise a travaillé comme ingénieur dans des mines de charbon. Pour son vingt et unième anniversaire, sa petite amie de l’époque lui avait offert un nécessaire pour aquarelles. Et depuis, il passait tout son temps libre à apprendre à peindre. Vettriano a d’abord peint pendant 14 ans avant de décider d’exposer ses œuvres au public. Sa « carrière de peintre » a commencé en 1989 quant il a proposé deux peintures pour l’exposition annuelle de Royal Scottish Academy. Elles ont été acceptées toutes les deux et vendues le premier jour. L’année suivante un enthousiasme identique a salué trois autres œuvres, mais à l’Académie Royale de Londres cette fois ci. A partir de là, le succès a été fulgurant pour des expositions réalisées pour lui seul : Edimbourg, Londres, Hong-Kong, New-York, Johannesbourg… Les acheteurs suivent les expositions par avion et s’arrachent les tableaux dans les 60 premières minutes de l’exposition ! A coté de toutes ses expositions, Vettriano propose ses œuvres sur posters et les distribue dans le monde entier et arrive en tête des meilleures vente de posters. A ce jour, ce sont 500 000 posters de Vettriano qui sont vendus dans le monde. Parmi ses principales œuvres, le plus souvent des huiles (Oil on canvas): The Singing Butler (le majordome chantant), Dance Me to the End of Love, The Waltzers, Mad Dogs, The Billy Boys, In Thoughts of You, Back Where You Belong, Someone Else's Baby, Midnight Blue, Missing Man I et II, Cocktails and Broken Dreams, The Duelists, Oh happy days !, Something in the air, Birth of a dream, A Date with Fate, Very Dangerous Beach, Picnic Party, Bluebird at Bonneville, Amateur Philosophers et bien d’autres. Comme pour Marie-Hélène, la plage est un décor souvent utilisé par l’artiste. Il est représenté exclusivement par la Portland Gallery.

Jeffrey le Magnifique

Middlessex
C'est un livre à lire !!!!
Personnellement j'ai des difficultés à lire pourtant j'aimerais être plus assudue dans le domaine...
Ce livre est captivant, divertissant, instructif.
Il ouvre l'esprit.

08 septembre 2005

That's the mood !

Aujourd'hui, je me sens l'âme Joni Mitchell

Rows and flows of angel hair
And ice cream castles in the air
And feather canyons everywhere
I've looked at clouds that way

But now they only block the sun
They rain and THEY snow on everyone
So many things I would have done
But clouds got in my way

I've looked at clouds from both sides now
From up and down, and still somehow
It's cloud illusions I recall
I really don't know clouds at all

en manque d'inspiration

07 septembre 2005

Samedi 03 septembre 2005

Samedi dernier, j'ai retrouvé tous mes amis à Aubigny.
Ma pépette est venue me retrouver à la Terrasse du Bien Aller, le restaurant le plus agréable d'Aubigny. Il faisait une chaleur torride. Après le repas, nous sommes donc allées nous reposer dans sa demeure au milieu des bois, sur des chaises longues à l'ombre des arbres encore verts.

Petit soleil était là, la mine réjouie et couvert de mouche. J'aime ce petit poney sauvage mais affectueux. J'aime son odeur, ses flancs vibrant sous les caresses, son museau tendre et doux qui hume mes cheveux lorsque je lui tends son crouton de pain.

Mais il fallait repartir en petite zone urbaine, là où Guillaume et Sandrine préparaient le dîner du soir au Moulin-d'en-Haut. Ils étaient 9, tous partis 15 jours dans une villa sur la Costa Blanca pendant que moi, je renouais avec mon passé irlandais.
Nous étions donc 10 autour de cette table. Peggy et Stéphane, Pierrot et Olivier, Sandrine et Guillaume, Eric et Karine, Peter et Moi.
En début de soirée, Yvan et ses filles nous ont accompagnés pour l'apéritif. Titi et Kiki etaient bien bronzées et toutes mignonnes. Titi a été saisie de l'âme d'un photos reporter et nous a tous enfermés dans l'appareil numérique. Cette petite est encore en maternelle, mais elle a l'oeil. C'est très intéressant de voir le monde de sa hauteur. en l'occurrence, elle ne prenait que des torses ventrus et poilus, des contre-plongées en double-mentons. Je vous présente certaines de ces oeuvres.
La soirée a bien commencé et elle s'est aussi très bien déroulée. Nous avons bien mangé, nous avons bien bu et nous avons écouté de la musique avec le grand druide de la musique et ses apôtres. J'ai nommé Stephane, employé à la Fnac, Eric abonné aux Inrock, Pierrot un vieux de la vieille et Olivier employé par un grand label de musique. Petit quizz musical, quelques dance avinnées et pour finir un foot nocturne sur le parking de la Nère. L'équipe d'eric et Stephane a perdu. La nôtre a gagné. il n'y a rien d'autre à ajouter, sinon que guillaume est un fabuleux capitaine !

bonjour

Bonjour,
Je vis à Paris, mais j'ai un attachement tout particulier pour une petite ville située au carrefour de la sologne, du Berry, du Val de Loire et du Sancerrois.
Aubigny sur Nère est sur la route Jacques Coeur, dans le Cher près de Bourges, à l'auréedu Loiret et Du Loire-et-Cher.
vous pouvez cliquer ici ou pour en savoir un peu plus.