27 septembre 2005

Des nouvelles du quai de Nère !

Un week-end chargé en émotion qui est passé bien vite !!!
J’ai réussi à échapper à la vie parisienne vers 21h00 vendredi soir. Epuisée, je me suis endormie sur le siège arrière comme une petite fille et mes parents m’ont déposé au Moulin d’en Haut. Après quelques textos agaçants et 15 minutes de « Twin Peaks » je me suis décidée à descendre au pub voir s’il y avait des têtes connues à qui je pouvais taxer une dose de nicotine.
Bingo !!! Tito et Manu et d’autres potes trinquaient jovialement au bar. J’ai donc participé aux festivités sans aucune hésitation. La tension devait redescendre et les sourires spiritueux de mes camarades de bac à sable me semblaient appropriés.

Le samedi matin, le réveil fut rude.
Bidou, resté sobre la veille, n’avait pas une gueule de bois, mais celle du chien qui a besoin d’arroser un samedi matin ensoleillé. C’est donc le cheveu plat et la mine verte que je suis allée jusqu’au Bergerac. Petite escale à l’Atomique pour dire bonjour à Patrick, encore un petit signe à droite et une grosse bise à gauche…
Bergerac, amis assis en terrasse, (imaginez la caméra subjective façon œil Terminator téléchargeant les infos sur son passage), siège libre, regards compatissants de Petitmiel et de Jean. Gina, plateau en main serviette au coude, prête à prendre ma commande… « un thé au lait ! ».
Mon œil Terminator se brouille un peu. Mon ouïe est aussi un peu parasitée par la foule hebdomadaire qui fait son marché et sirote en terrasse.
Ingrid de Pomyers, la reine de la fromagerie Belle Fontaine, parle à Petitmiel, j’essaie de saisir la conversation au vol… Non, je ne comprends pas le sujet du débat… Son fils tien le stand rue du Prieuré… ah oui ! ça y est !!! Elle vend les fromages au marché, rue du Prieuré, elle a laissé son fils avec sa copine pour venir boire un café avec Jean et Petitmiel, je suppose… En tout cas elle sentait qu’il fallait repartir sur le stand pour décharger son petit de la vente des crottins. En conclusion Il n’y avait aucune raison que je torture mon paléo-cervelet de blonde pour une simple conversation qui n’avait nul besoin de mon secours.
Après avoir un peu réhydraté mes cellules, je suis repartie chez Eric qui revenait de chez le docteur Quinn. Compte rendu de nos soirées respectives.


Puis nous nous sommes retrouvés un peu plus tard au pub pour déjeuner en terrasse sous un soleil presqu’estival. Croque-monsieur, frites et tartines US. De la bonne « Junk-food » pour démarrer du bon pied un après-midi qui s’annonçait très occupé. Tout d’abord, je n’ai jamais autant « textoté » de toute ma vie Je crois que je vais faire le chiffre d’affaire de bouygues telecom pour le week-end. Plus jamais ça ! J’ai une sorte d’overdose des sms ! L'avantage de la terrasse (au pub, au bergerac ou au PMU quand il n'explose pas) c'est qu'on a ainsi l'occasion de rencontrer toutes les personnes qui nous donnent le sourire sans courir à droite à gauche...

C'est ainsi que j'ai pu croiser ma chère Christelle et sa petite puce en poussette. Christelle est une charmante jeune fleuriste qui est l'heureuse propriétaire de Côté Fleur. Sa boutique est arrangée avec goût, subtilité et originalité. Toute la grâce des fleurs et des plantes sans le côté ranplanplan que l'on trouve bien souvent. Le tout a des prix raisonnables et dans une bonne humeur générale.
Mais Anaëlle et Alexia ont su m’occuper les mains pour le reste du week-end : en effet, c’était l’anniversaire de mariage de Marino et de Xavier. 12 ans d’âge !! Comme ils souhaitaient organiser une petit week-end en solo, j’ai eu l’honneur de m’occuper de leurs filles, aussi intéressantes qu’adorables ! Nous avons confectionné des boîtes et des colliers : couture, collage, découpage, ratage, re-couture, … Imagination, création, réalisation. Sans plaisanter, c’était un véritable exercice pour nous trois. Ce genre d’ouvrage a l’avantage de nous faire oublier tout ce qui existe pour simplement se concentrer sur de la matière, des couleur, de la confection manuelle. Sans compter le plaisir que j’ai eu à aider ces deux jeunes filles dans leur artisanat. Elles s’en sont très bien sorties par ailleurs.
Très vite mon dimanche est donc passé et voilà qu’il fallait déjà reprendre la route vers la capitale. La A77 avait un ciel étrange sur lequel se dessinait les arbres et les buissons déjà noirs de nuit. J’avais mal au cœur dans la mini qui me portait vers des jours plus gris et plus pollués. Môret-Veneux les sablons, deux minutes d’arrêt ! Et vogue la galère !

1 commentaire:

Anonyme a dit…

raisonner et non résonné