13 septembre 2005

Aubigny 10 et 11 septembre 2005

J'avais vraiment hâte d'aller à Aubigny. La semaine dernière s'est révélée particulièrement difficile.
J'avais un mal fou à me lever et aucune envie d'évoluer dans des sphères sociale. Une sorte de coup de massue s'était abattue et m'avait cassé les reins.
Je suis partie vendredi soir avec mes parents : je me suis endormie sur la banquette arrière comme lorsque j'étais petite, bercée par le moteur et ces voix réconfortantes et si familières.
Eric m'a réceptionné en bas du moulin d'en haut. Le pub palpitait au rythme infernal de la techno, les girafes s'éventaient et la jeunesse albinienne traînait son oeil las sur la rue du Prieuré luisant sous les lampadaires.
Je me suis donc réfugiée chez Eric et nous avons regardé la finale de la coupe du monde 1974 sur Arte. c'était plus intéressant que Téléfoot, les anciens joueurs paraissaient intelligents et les images étaient irresistibles. Très intéressant de voir les brésiliens si mauvais joueurs, les équipes en représentation hors des terrains, signant des autographes la clope au bec.
Samedi matin, nous avons pris le petit déjeuner avec Sandrine. J'aime bien quand on se retrouve ainsi. C'est vraiment le cocon familiale. bidou partage la baguette viennoise avec Eric, Sandrine boit son thé et son café tout en faisant ses mots croisés et moi, je me plainds car on m'accuse d'être atteinte du syndrôme "gribouille". Je suis la reine du brouillon qui n'est jamais mis au propre. eric dit que quel que soit le cas de figure, je m'arrange pour bien saloper le boulot. Oui, certes, mais chacun son talent : voici le mien, c'est mon lot, il faut que je m'y fasse.
Le midi, nous avons retrouvé la Pepette et le Manu au pub, salade london et sandwish suédois avec saumon fumé, le tout arrosé d'un bon petit bordeaux.
Ensuite, je suis allée faire une petite sieste sous les mansardes du Moulin d'en Haut. Le velux laissait s'infiltrer les petits bruits de la villes. Les pigeons roucoulaient, les petites dames échangeaient les derniers potins et les voitures ronronnaient ou devenaient des sopranos sur les dalles blanches et lisses du centre ville.
Migraineuse mais reposée. C'est ainsi que je suis repartie vers le pub. Quand le week end arrive, je me détends et mes vaisseaux cérébraux font des oedèmes. Ce qui crée une inflammation très douloureuse durant de 24 à 72 heures. A ceci s'ajoute nausées et somnolence, intolérence au bruit et à la lumière, bref, tout pour se concentrer pleinement sur les réjouissances festives ou joviales.
Malgré tout, j'ai quand profité de Blandine et Sophie, deux autres parisiennes/albiniennes en week-end chez papa/maman. Blandine part le 26 septembre à la Réunion pour y faire un peu sa vie. Sophie l'accompagne pour 3 semaines, le temps des vacances.
Ce samedi fut aussi pour nous l'occasion de revoir Christelle. En effet Christelle, Blandine et moi étions co-locataires lorsque nous étions à la fac à Orléans. Ce fut les deux meilleures années universitaires de ma scolarité. Nous nous entendions à merveille et nous bossions tout en rigolant comme des folles.
Blandine et moi sommes donc allées chez la maman de Christelle. Christelle ne savait pas que nous allions passer. La surprise fut de taille et la réaction plus escomptée : Christelle a pleuré de joie ! Je pense surtout parce qu'elle était très proche de Blandine, bien avant notre co-location et qu'elle ne l'avait pas vue depuis des lustres. Moi, je n'avais pas revu Christelle depuis 1995...
Après nous sommes retournée en centre ville. Rue du Prieuré. Virginie a ouvert une boutique de lingerie. Barbara, Hom... Filles comme garçons auront la chance de vivre des instants précieux en sentant l'étoffe froler leur peau timidement cachée sous leurs jeans et leurs jupes.


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